Chère Madame,
La non-dénonciation de violences sexuelles sur mineurs est effectivement réprimée par la loi française. L'article 434-3 du Code pénal stipule que le fait pour quiconque ayant connaissance de privations, de mauvais traitements ou d'agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Lorsque le défaut d'information concerne une infraction commise sur un mineur de quinze ans, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
Aussi, certaines exceptions existent, notamment pour les personnes astreintes au secret professionnel, comme les médecins ou les travailleurs sociaux, qui peuvent être exemptées de cette obligation dans certaines conditions prévues par l'article 226-13 du Code pénal.
Ainsi, la loi de 2021 n'a pas abrogé cette obligation de dénonciation, mais a renforcé les dispositions existantes concernant la protection des mineurs.
Vous pouvez donc vous référer à l'article 434-3 du Code pénal pour votre recherche.
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