Bonjour,
Merci par avance de l'intérêt que vous porterez à ma question.
Cela va bientôt faire trois ans que je suis en cours de
divorce. J'ai fuis mon domicile pour violence psychologique, après avoir perdu 15kg, me mutilais tous les jours, ne parvenais plus ni a manger ni à dormir. Je suis actuellement suivie pour SSPT complexe et ai porté plainte 6 mois après mon départ, une fois avoir retrouvé la force de vivre.
Le souci est que je suis partie sans ma fille, souhaitant passer par la justice pour la récupérer une fois que j'étais sûre que je n'allais pas mourir le mois suivant, et craignant la réaction de Monsieur si je partais avec elle.
Sauf que, malgré les demandes de ma fille (5 ans à ce jour), de venir vivre avec moi, mentionné au JAF par l'expert psychiatrique, dit devant son père, pour le moment la justice laisse la garde exclusive au papa. J'ai la petite la moitié des vacances scolaires et une visio par semaine de 20 minutes (montre en main), malgré son désir de continuer de me parler.
Monsieur m'insulte par mail de mère indigne, de femme de petite vertu, que j'ai abandonné SA fille, que je suis responsable des larmes de sa fille etc...
Il refuse de répondre à mes questions concernant l'organisation de la vie de notre fille mais refuse également d'avoir un médiateur.
Il ne me concerte jamais concernant son éducation, ne me tiens pas au courant de l'évolution de notre enfant. Bref, je n'ai pas le statut de mère de notre fille a ses yeux et me le fait bien comprendre.
Je pensais avoir fui un enfer pour finalement m'y retrouvée enfermer. Et voir ma fille dans cette détresse de ne pouvoir me parler librement me brise.
Notre divorce et donc les modalités de garde sont toujours en cours de traitement, tout comme ma plainte, mais voilà 3 ans que cet enfer devient de pire en pire.
Ai-je une moyen de me protéger et de protéger mon enfant ? Si le JAF donne raison à Monsieur concernant la garde et les modalités ai-je un recours pour changer cette situation ?
Merci par avance de votre retour et merci d'avoir pris le temps de me lire.