Bonjour,
Il est effectivement recommandé de saisir le JAF dans votre situation. En effet, le juge peut être amené à prendre en compte l'intérêt supérieur de l'enfant, qui est un principe fondamental en droit de la famille (article 3 de la Convention internationale des droits de l'enfant).
Le JAF a la possibilité d'entendre l'enfant, notamment si celui-ci est en mesure d'exprimer ses souhaits et ses sentiments.
Cela peut être particulièrement pertinent dans votre cas, où votre fils refuse d'aller chez son père et où des antécédents de harcèlement existent. En effet, l'enfant peut être entendu par le juge, et ce, en fonction de son âge et de sa maturité.
De plus, étant donné que vous avez déjà porté plainte pour harcèlement contre votre ex-conjoint, cela pourrait renforcer votre demande auprès du JAF. Vous pouvez également faire valoir que la situation actuelle de votre ex-mari, qui est précaire, pourrait avoir un impact sur la stabilité émotionnelle de votre fils.
Je vous conseille de préparer votre dossier avec toutes les preuves possibles, telles que les éléments relatifs au harcèlement, les témoignages, et éventuellement des rapports de professionnels de santé si votre fils a consulté un psychologue ou un médecin.
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