Chère madame,
En principe, la promesse d'embauche engage l'employeur, surtout si elle est unilatérale et précise les éléments essentiels du contrat de travail.
Cela signifie que si l'employeur a fait une promesse d'embauche écrite, il ne peut pas se rétracter unilatéralement sans justifications valables. En revanche, si la promesse est orale ou si elle ne contient pas les éléments essentiels, l'employeur pourrait tenter de revenir sur son engagement.
Si, à la date prévue du 26 mars, vous n'avez toujours pas de contrat, vous pouvez envisager plusieurs démarches :
Je vous conseille de prendre contact avec l'employeur pour clarifier la situation et demander des nouvelles concernant la demande d'autorisation de travail et la finalisation du contrat.
Si l'employeur ne répond pas ou refuse de respecter la promesse d'embauche, vous pouvez saisir le conseil de prud'hommes pour faire valoir vos droits.
Vous pourrez demander des dommages et intérêts pour la rupture de la promesse d'embauche, qui pourrait être considérée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse (Cass. Soc. 21 septembre 2017, n°16-20103).
Il est important de conserver toutes les communications écrites (emails, messages) qui attestent de la promesse d'embauche et des échanges avec l'employeur.
Concernant la valeur de la promesse d'embauche, si vous n'avez pas de contrat écrit à la date prévue, cela pourrait affaiblir votre position.
Toutefois, si la promesse d'embauche était claire et précise, vous pourriez toujours revendiquer son respect, même si cela pourrait nécessiter une action en justice.
Ainsi , il est crucial de clarifier la situation avec votre employeur et de vous préparer à agir si nécessaire.
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