Bonjour Madame,
Le droit à l’image est un principe du droit français qui découle du respect de la vie privée (article 9 du Code civil) et du droit à la protection des données personnelles. Il s’applique dès lors qu’une personne est identifiable sur une photo ou une vidéo.
Le simple fait de photographier quelqu’un sans son accord n’est pas en soi une infraction, sauf circonstances particulières (par exemple, en cas d’atteinte à l’intimité de la vie privée, comme une photo prise à son insu dans un lieu privé).
C’est l’utilisation de l’image (publication, diffusion sur internet, affichage public, commercialisation…) sans consentement qui pose réellement problème et peut être sanctionnée.
i la photo est prise dans un lieu privé (chez soi, un jardin clôturé, une chambre d’hôtel…), cela peut constituer une atteinte à l’intimité de la vie privée, sanctionnée par un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende (article 226-1 du Code pénal).
Si la photo est prise dans un lieu public, la simple prise de vue n’est pas interdite, sauf si elle a été obtenue par un procédé frauduleux ou dans des circonstances portant atteinte à la dignité de la personne (ex. harcèlement, voyeurisme).
L’utilisation d’une image sans accord peut donner lieu à :
Une action en responsabilité civile (demande de dommages et intérêts pour atteinte au droit à l’image).
Une action pénale si l’image est utilisée de manière préjudiciable (diffamation, atteinte à la vie privée, usurpation d’identité…).
Article 9 du Code civil : Protection de la vie privée et nécessité d’un consentement pour l’utilisation de l’image d’une personne.
Article 226-1 du Code pénal : Sanctionne l’atteinte à l’intimité de la vie privée par la capture, l’enregistrement ou la transmission d’images sans consentement.
Article 226-8 du Code pénal : Réprime la publication ou la diffusion d’une image portant atteinte à la dignité d’une personne.
Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) : Régule l’utilisation des images lorsqu’elles constituent des données personnelles (ex. vidéosurveillance, reconnaissance faciale).
Loi sur la liberté de la presse (1881) : Peut s’appliquer en cas de diffamation ou d’injure par l’image.
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Bonne journée,
il y a 1 mois