Je vous remercie du temps consacré et du soin apporté à votre réponse.
Il y a toutefois un point dont je pensais le contraire : vous indiquez que la vente de la maison de 2017 n'a pas précisé cet empiètement rendant plus difficile la démonstration de la prescription abrégée. Il me semblait que la prescription acquisitive étant accordé au possesseur s'il croyait à tort acquérir un bien du véritable propriétaire (et donc ici en méconnaissance de l'empiètement ?).
Bien cordialement
il y a 23 heures
En effet, la prescription acquisitive abrégée peut être accordée au possesseur de bonne foi qui a cru acquérir un bien du véritable propriétaire, même si cet empiètement n'était pas précisé dans l'acte de vente.
Cependant, pour bénéficier de cette prescription, plusieurs conditions doivent être remplies :
Le possesseur doit être de bonne foi au moment de l'acquisition, c'est-à-dire qu'il doit croire qu'il acquiert le bien du véritable propriétaire.
Il doit également disposer d'un juste titre, tel qu'un acte de vente, qui doit être translatif de propriété, même s'il est entaché d'irrégularités .
La possession doit être continue, paisible, publique, non équivoque et à titre de propriétaire.
Ainsi, si le possesseur a agi en toute bonne foi et a cru que l'acte de vente lui conférait la pleine propriété, il pourrait invoquer la prescription acquisitive abrégée, même en cas d'empiètement non mentionné.
Toutefois, il est important de noter que la bonne foi est présumée, et c'est à celui qui allègue la mauvaise foi de le prouver .
Merci d’indiquer la question comme résolue.
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