Bonjour,
Le juge reconnait le harcèlement d'ambiance. Il s'agit de comportements qui, sans viser une personne en particulier affecte néanmoins les autres salariés qui évoluent dans le même environnement que l'auteur des agissements.
Autrement dit, oui, dans votre cas, le fait de tenir des propos racistes, sexistes, homophobes, d'avoir sur sa coque de portable des photos d'Hitler pourrait effectivement caractériser le harcèlement d'ambiance ainsi que d'autres fautes disciplinaires mais aussi pénales : tenue de propos raciste, homophobe, incitation à la haine etc...
Il existe dans l'entreprise un système d'alerte qui permet aux salariés de dénoncer des faits dont ils sont témoins aux acteurs compétents qui peuvent être : les représentant du personnel, les RH, le manager, les référents harcèlement sexuel. Une fois l'alerte recueillie, une enquête interne peut être lancée par l'employeur. C'est à lui que revient la charge de faire la lumière sur les faits : il va s'entretenir avec les salariés témoins pour comprendre la situation et peut éventuellement recueillir des attestation sur l'honneur auprès des témoins s'ils sont d'accord.
A l'issue de cette enquête, si les conclusions confirment que le salarié est bien auteur de harcèlement d'ambiance, celui-ci doit être sanctionné, la sanction peut être un licenciement pour faute grave.
Sachez que l'actionnement du pouvoir disciplinaire de l'employeur n'empêche pas les salariés victimes de déposer plainte en parallèle contre le salarié auteur des agissements.
Merci d'indiquer la question comme résolue si tel est le cas,
Bien cordialement,
Malvina Gradovicz
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