Bonjour,
Mon employeur a décidé de mettre fin à ma période d'essai, suite à un test urinaire de dépistage stupéfiants, qui a révélé le thc-cooh positif, métabolite non psychoactif de la plante, témoignant d'une consommation suffisamment ancienne de thc sans avoir d'effets sur les facultés motrices ou cognitives.
Les deux autres métabolites, dont le thc, sont tous deux négatifs.
Il se trouve que la procédure des tests était à mon sens quelque peu douteuse.
J'ai été testé deux fois préalablement par le moyen de tests salivaires, tous les deux démontrant un thc négatif, mais tous les deux positifs à la cocaïne.
N'ayant jamais consommé cette substance de ma vie, j'étais surpris et ai demandé une contre expertise, comme le veut la politique de l'entreprise avec une prise de sang ( inscrit dans le règlement intérieur ).
Il m'a alors été imposé une analyse d'urine, et non de sang, comme mentionné dans le règlement intérieur, de plus ces analyses d'urines recherchaient à nouveau toutes les substances, cocaïne, thc, amphétamines, opiacés, alors que seule la cocaïne était étonnamment apparue et de façon erronée lors des deux tests salivaires.
Je répète, le thc était négatif dans les deux tests salivaires, ainsi que dans le test urinaire. Seulement le dernier métabolite non psychoactif, le thc-cooh, sans préciser de taux.
Bien entendu, toutes les autres substances sont bien négatives.
Le plus difficile, c'est que je ne suis pas consommateur de stupéfiants, je ne bois même pas d'alcool.
Cette trace de consommation ancienne de thc survient d'une consommation ponctuelle, suite à une opération lourde, que j'ai subi un mois et demi avant mon embauche.
Après l'opération, je n'ai pas supporté le traitement aux opiacés que l'on m'a prescrit, et ai décidé de me tourner vers le cannabis, cette solution me paraissant plus douce.
J'ai arrêté cette consommation une douzaine de jours avant ma prise de poste, et je précise que je n'avait aucune connaissance de ces tests auparavant, ils m'ont été notifiés plusieurs jours après mon embauche, mais jamais lors de l'entretien.
Je précise également que c'est ma deuxième saison dans cette compagnie, et que j'ai toujours apporté pleine satisfaction, n'ai jamais eu aucun incident, aucun comportement à risque, et n'ai jamais provoqué la moindre suspicion.
Une dernière fois, il est prouvé scientifiquement que seule cette trace de métabolite sans thc positif ne constitue pas un risque d'amoindrissement des facultés de l'utilisateur.
La décision de mettre fin à ma période d'essai à été très brutale et sans discussion ni entretien au préalable.
J'ai simplement eu mon responsable au téléphone qui m'a transmis la nouvelle venant de plus haut, il me disait être consterné, qu'il croyait totalement en ma bonne foi et mon professionnalisme, mais qu'il ne pouvait rien faire à son niveau.
J'ai envoyé un mail à la DRH, ainsi qu'à la responsable commerciale qui avait signé mon contrat d'embauche, leur expliquant mon désarroi face à la situation, en sollicitant une réévaluation de cette décision ou a minima un entretien.
Je n'ai eu aucune réponse jusqu'à 5 jours plus tard, alors que je me présentais toujours au travail depuis.
C'est la responsable de sécurité et conformité qui m'a appelé, m'a entendu, mais est restée très ferme et froide sur les politiques de l'entreprise d'écarter le moindre risque. Aucune approche plus humaine ou pragmatique n'a été faite, aucune prise en compte de ma situation particulière, du caractère antérieure de ma consommation, des faits scientifiques prouvant JUSTEMENT l'absence totale de risques dans ce cas précis.
Compte tenu de tous ces éléments, j'ai le sentiment profond que cette décision de mettre fin à ma période d'essai est abusive, disproportionnée et injuste.
J'aimerais donc avoir si possible une réponse concernant mes droits dans cette situation particulière.
Je m'excuse du long texte, j'ai fait de mon mieux pour résumer tous les faits le plus clairement possible.
Merci de m'avoir lu,
Bien cordialement.
Merci de vos réponses
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