Bonjour,
Merci beaucoup pour votre message et pour la précision de votre situation, qui est effectivement sensible.
En principe, même pendant un arrêt maladie, votre messagerie professionnelle nominative reste votre outil de travail. Vous avez tout à fait le droit de la consulter à distance, via un accès web sécurisé (type Outlook Web Access), surtout si vous en ressentez le besoin dans le contexte actuel.
Votre messagerie professionnelle est : – Un outil mis à votre disposition par l’employeur, – Mais vos mails nominatifs sont couverts par le respect de votre vie privée professionnelle, conformément à la jurisprudence de la Cour de cassation.
Le fait qu'un collègue ou un supérieur exige vos identifiants est totalement illégal : vous n'êtes pas obligé de transmettre vos codes d’accès personnels. L’employeur peut accéder à votre messagerie professionnelle uniquement via une procédure très encadrée (ex : en votre présence, ou après information préalable, sauf en cas de risque ou d’urgence dûment motivée).
De votre côté : – Vous pouvez consulter votre messagerie,
– Sans supprimer ni modifier aucun message,
– Et sans utiliser votre consultation pour une activité professionnelle intense (puisque vous êtes en arrêt et donc censé respecter le repos prescrit).
Votre démarche est donc totalement légitime : elle vous permet de vérifier votre environnement numérique sans pour autant contrevenir à votre arrêt de travail ni à vos obligations vis-à-vis de l'employeur.
Je vous recommande simplement d’être discret et respectueux dans cette consultation : ne pas répondre à des mails professionnels, ne pas envoyer de nouveaux messages professionnels, mais uniquement observer ou sauvegarder si nécessaire des éléments liés à votre situation (notamment en cas de harcèlement).
Je reste à votre disposition si vous souhaitez que nous travaillions ensemble sur une stratégie plus globale pour protéger vos droits en matière de harcèlement moral.
Merci de bien vouloir confirmer que la question a été résolue en cliquant sur le bouton vert, s’il vous plaît.
il y a 5 heures
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