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L'étranger se trouvant sur le territoire français peut faire l'objet de différentes mesures administratives d'éloignement. Ces mesures peuvent être prises pour diverses raisons : un séjour irrégulier, une demande refusée de délivrance ou renouvellement de titre de séjour ou encore en cas de menace à l'ordre public. Ainsi il existe différents types de mesures d'éloignements (I) et des possibilités de recours diverses (II).
La personne faisant l'objet d'une OQTF a un délai de 30 jours pour partir d'elle-même, après ce délai, l'OQTF fera l'objet d'une exécution forcée. L'OQTF peut aussi être immédiate, l'étranger à un délai de 48 heures à compter de la notification pour quitter le territoire.
Le préfet peut notamment joindre à l'OQTF une interdiction de retour sur le territoire français dans laquelle il prévoit un délai pendant lequel l'étranger ne peut retourner sur le territoire français, sinon il encourt des sanctions pénales.
L'arrêté d'expulsion est pris par le Préfet après avis obligatoire de la Commission d'expulsion sauf en cas d'urgence absolue. La Cour Européenne des Droits de l'Homme rappelle notamment dans son arrêt Conka c. Belgique du 5 avril 2006 (req n° : 51564/99) l'interdiction des expulsions collectives.
Pour contester l'OQTF, il est possible de faire un recours en annulation devant le tribunal administratif,mais les délais de saisine varient en fonction du type d'OQTF :
Il est possible aussi de faire un recours gracieux devant le préfet ou un recours hiérarchique afin de demander l'annulation de l'OQTF.
Des recours sont possibles mais ne suspendront pas l'exécution de la mesure.
L'article L.524-2 du CESEDA prévoit la possibilité de réexamen des motifs de l'arrêté d'expulsion tous les cinq ans à compter de la date d'adoption de l'arrêté. Cela va permettre à l'administration de regarder l'évolution de la menace à l'ordre public, les changements intervenus dans sa situation personnelle et familiale ainsi que des garanties de réinsertion professionnelle ou sociale qu'il présente en vue de se prononcer sur une potentielle abrogation de l'arrêté.
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