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Un permis de conduire délivré au nom d'un État étranger, non-européen est valable seulement 1 an sur le territoire français à partir de l'acquisition de la résidence normale en France. Par conséquent, l'échange contre un permis français est obligatoire pour pouvoir conduire plus longtemps.
En revanche, lorsqu'une personne séjourne en France pour une courte durée, elle sera autorisée à circuler en France avec le permis de conduire international ou avec le permis de conduire étranger, sous réserve de sa validité et de sa traduction en français s'il est rédigé en langue étrangère.
Par ailleurs, les étudiants peuvent faire reconnaître leur permis étranger sans procéder à l'échange, pendant toute la durée de leurs études ou de leur mission en France sous certaines conditions.
Ainsi, pour procéder à l'échange du permis de conduire, il faut que le permis de conduire remplisse certaines conditions. En effet, le permis de conduire doit avoir été délivré par un pays pratiquant la réciprocité d'échange de permis avec la France. Il doit avoir été délivré par le pays dans lequel la personne avait sa résidence normale avant de s'installer en France. De plus, il doit être en cours de validité et être rédigé en français ou être accompagné d'une traduction officielle.
Toutefois, l'échange du permis de conduire peut, être refusé si les conditions de cet échange ne sont pas remplies.
Dans le cas où, la préfecture refuse la demande d'échange de permis de conduire, il est possible d'exercer un recours gracieux. C'est un recours préalable au recours contentieux devant le juge administratif.
Le recours gracieux s'effectue en adressant une lettre de recours gracieux pour refus d'échange de permis de conduire étranger à l'administration compétente dans un délai de 2 mois suivant la notification de la décision. Ce recours a pour objectif de demander un réexamen de la décision.
Toutefois, il est également possible d'exercer un recours hiérarchique si le recours gracieux n'est pas favorable dans un délai de 2 mois. Le recours hiérarchique s'effectue auprès de l'autorité supérieure de l'administration à l'origine de la décision de refus.
Dans les deux cas, l'administration dispose d'un délai de deux mois pour répondre au recours pour un refus d'échanger de permis de conduire étranger.
Or, si le recours administratif ne prospère pas, il est possible d'exercer un recours contentieux contre la décision de refus.
La décision de refus d'échange de permis de conduire peut être contestée devant le tribunal administratif dans un délai de 2 mois à compter de la notification de décision.
Cependant, il faut vérifier que la personne est autorisée à exercer ce recours. En effet, la personne devra remplir les conditions pour obtenir l'échange du permis de conduire.
Le recours devra être exercé au tribunal administratif dans le ressort duquel siège l'administration qui a pris la décision.
Le recours contentieux s'effectue par requête adressée au tribunal administratif en ligne via le téléservice " Télérecours citoyens ". La représentation par avocat n'est pas obligatoire. En revanche, lorsqu'un avocat dépose la requête, il doit obligatoirement la déposer via Télérecours citoyens.
La requête doit être motivée et divisée en trois parties distinctes : Exposé des faits, exposé des moyens, conclusion.
Toutefois, le recours contentieux n'empêche pas la décision de refus d'échange de permis de conduire de produire ses effets.
Ainsi, il est également possible d'exercer un autre recours, le référé-suspension devant le juge administratif. Cela permet de suspendre la décision de l'administration. Cependant, il faut justifier d'une urgence particulière. Par exemple, si l'obtention du permis est indispensable à l'exercice de l'activité professionnelle.
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