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Lorsque le parent qui a la résidence habituelle de l'enfant déménage loin, par exemple à 600 km, les modalités de droit de visite et d'hébergement prévues par le Juge aux Affaires Familiales (JAF) peuvent devenir difficiles à respecter.
Ce changement impacte la vie de l'enfant et l'organisation des parents. Que faire dans cette situation pour protéger les droits de chacun et l'intérêt de l'enfant ?
Voici les conséquences et les solutions possibles.
Un déménagement important modifie de manière significative l'organisation des droits de visite et d'hébergement. Par exemple, un parent qui devait voir son enfant chaque week-end pourrait ne plus être en mesure de le faire en raison de la distance et des coûts de déplacement. Cela peut aussi perturber l'enfant, qui doit s'adapter à des déplacements plus longs et peut-être moins fréquents.
Le parent qui déménage doit impérativement informer l'autre parent de son projet, idéalement par écrit, et en discuter pour trouver un arrangement amiable. Un tel déménagement, sans l'accord de l'autre parent ou sans adaptation des modalités de garde, pourrait être considéré comme un acte nuisible à l'intérêt de l'enfant et pourrait entraîner des conséquences juridiques.
Il existe plusieurs solutions pour gérer ce changement de situation :
Médiation familiale : Avant de saisir le JAF, il est souvent utile de faire appel à un médiateur pour tenter de trouver un accord amiable qui convienne à tous. La médiation permet de discuter calmement des solutions, dans l'intérêt de l'enfant.
Si aucun accord n'est trouvé, il est nécessaire de saisir le JAF pour demander une révision des modalités de garde. Cette demande doit être motivée par le déménagement et ses conséquences sur l'organisation actuelle. Il est essentiel de présenter des preuves, comme des courriers échangés entre les parents ou des justificatifs de la nouvelle situation.
Le JAF prendra sa décision en tenant compte de l'intérêt de l'enfant, des contraintes des parents, et de la faisabilité des nouvelles modalités proposées. Le recours à un avocat n'est pas obligatoire, mais il est conseillé pour bien préparer votre dossier et défendre vos intérêts.
Un déménagement de plusieurs centaines de kilomètres après un jugement du JAF est une situation délicate qui nécessite une réorganisation des droits de visite et d'hébergement.
L'objectif est de maintenir le lien entre l'enfant et le parent qui ne déménage pas, tout en assurant le bien-être de l'enfant. Privilégiez toujours la discussion et la médiation, mais si nécessaire, n'hésitez pas à saisir le JAF pour obtenir une décision adaptée à la nouvelle situation.
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