Avant la conclusion du contrat de travail
L’entretien d’embauche
Lors de l’entretien d’embauche, l’employeur ne peut poser au candidat à l’emploi que des questions qui ont un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé (art. L. 1221-6 C. trav.) . Il ne peut également refuser un entretien d’embauche pour des motifs discriminatoires (en raison des origines, de la race, du sexe, etc… L. 1132-1 C. trav.)
La promesse d’embauche
L’employeur peut décider d’établir une promesse d’embauche en faveur du salarié. Il s’agit d'une offre par laquelle l’employeur s’engage à l’égard d’un bénéficiaire à conclure un contrat de travail avec ce dernier. Mais à cet instant, aucun contrat de travail n’a été conclu. Il s’agit d’une sorte d’avant contrat.
Conditions de la promesse d’embauche
Sur le fond : L’engagement de l’employeur doit être ferme et précis. La promesse doit faire mention du poste visé, de la date d'entrée en fonction, du lieu de travail et de la rémunération proposée.
Mais l’employeur peut assortir sa promesse d’embauche :
- de conditions tenant à la réalisation d’un évènement (ex. l’obtention par le salarié d’un diplôme) ;
- d’un délai à l’expiration duquel son offre expire.
Sur la forme : la promesse peut être établie de manière verbale, mais pour des questions de preuve, il est préférable de l’établir par écrit (lettre, fax…).
Effets de la promesse d’embauche
Le salarié bénéficiaire dispose alors d’une option : il peut décider de refuser l’option (le contrat de travail n’est pas conclu) ou au contraire de lever l’option. Dans ce dernier cas, le contrat de travail est formé, bien qu’aucun contrat écrit n’ait encore été signé. Par conséquent, si l’employeur se rétracte après l’acceptation du salarié, l’employeur rompt illégalement le contrat de travail et pourra être condamné au paiement d’indemnités.