\n\tC’est le cas notamment des jugements qui ordonnent le paiement des sommes dues au titre de l’une des créances énumérées à l’article R.1454-14 du Code du travail dans la limite d’un plafond fixé à 9 mois de salaire (versement de provisions sur salaire, accessoires de salaires, commissions, versement de l'indemnité de congés payés, de préavis et de licenciement, de l’indemnité spéciale de licenciement en cas d’inaptitude, l’indemnité de fin de contrat de CDD, fin de mission).
\n\n\t
\n\tPar ailleurs, les jugements qui ordonnent la remise de certificats de travail, de bulletins de paie ou de toutes autres pièces que l’employeur est tenu de délivrer sont exécutoires de plein droit.
\n\t
\n\tDe même les décisions du bureau de conciliation et d'orientation et les ordonnances de référé sont exécutoires de plein droit.
\n\tL’exécution provisoire a l’avantage d’être immédiate mais elle est provisoire comme son nom l’indique ; si le jugement est réformé en appel, le salarié devra rembourser les sommes qu’il a perçues.
\n\n\tL’exécution provisoire permet d’obtenir le paiement immédiat des condamnations mises à la charge de l’employeur.
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