L'histoire :
En septembre 2008, le client fait l'acquisition d'un véhicule automobile.
Le mois suivant, il fait procéder par un garagiste, concessionnaire de la marque de son véhicule, au remplacement du kit
de distribution, de la pompe à eau et de la courroie d'entraînement dudit véhicule ainsi qu'à une vidange complète.
Lors de cette réparation, le garagiste ne procède pas au remplacement de la poulie d'alternateur et ne préconise pas son remplacement bien que le véhicule comptabilise au compteur 110.000 kilomètres.
Par suite, ledit garagiste continue d'entretenir régulièrement le véhicule.
Lors des entretiens, le garagiste n'émet aucune remarque et/ou réserve sur l'état d'usure de la poulie d'alternateur du véhicule.
Le 6 mai 2011, le véhicule tombe en panne.
Après expertise, il s'avère que la panne est due à la " casse " du moteur ; celle-ci étant imputable à un blocage de la poulie d'alternateur.
Outre les frais de remorquage du véhicule, le client n'a d'autre choix que de faire procéder au remplacement complet du haut moteur.
Le client sollicite ensuite du garagiste le paiement de cette réparation en lui reprochant un défaut de conseil.