De plus en plus, les employeurs installent au sein de leur société, des caméras de surveillance, mais il faut que cette installation puisse se trouver motivée par des raisons de sécurité relatives aux personnes et aux biens.
Or l'utilisation de ces nouvelles technologies sont autant de modes de surveillance de l'activité des salariés et peuvent constituer un mode de preuve
dans le cadre d'un licenciement pour faute.
Depuis plus de vingt ans, la jurisprudence apporte une réponse jamais démentie : l'employeur a le droit de contrôler et de surveiller l'activité de ses salariés pendant le temps du travail, à condition toutefois qu'il s'agisse d'un mode de preuve licite.
Il faut en premier lieu examiner ce qui est permis à l'employeur avant d'aborder les sanctions envisageables.