Dans un arrêt du 31 mars 2015 (Soc., 31 mars 2015,
n°13-24410), la Cour de cassation est venue rappeler une limite à
l'administration de la preuve dans le cadre du procès prud'homal.
La Cour a en effet indiqué que les documents de
l'entreprise subtilisés par un salarié pour lui permettre de contester son
licenciement devant le Conseil des prud'hommes devaient, pour être jugés
admissibles, être strictement nécessaires à l'exercice des droits de la défense.