La procédure d'adoption
En dehors du cas d'adoption intra-familiale qui est simplifiée, les candidats à l'adoption doivent solliciter auprès du Conseil général de leur département un agrément.
Une fois l'agrément obtenu, les candidats à l'adoption doivent déposer une requête aux fins d'adoption devant le tribunal de grande instance du lieu de leur résidence. La décision est transcrite sur les registres de l'Etat civil du lieu de naissance de l'enfant et mentionnée sur le livret de famille.
Les enfants pouvant être adoptés.
Ce sont:
- Les pupilles de l'État : c'est-à-dire les enfants dont la filiation n'est pas connue ou n'est pas établie, les orphelins.
-Les enfants qui ont fait l'objet d'une déclaration judiciaire d'abandon ;
- Les enfants dont les représentants légaux (ascendants, conseil de famille) ont valablement donné leur accord
Les différences entre adoption simple et adoption plénière
L'adoption plénière rompt définitivement le lien de filiation entre l'adopté et sa famille d'origine. L'adopté acquiert donc une nouvelle filiation qui remplace la précédente.
L'enfant doit en principe :
- Avoir moins de quinze ans (jusqu'à vingt ans dans des cas particulier) ;
- Avoir consenti personnellement à son adoption s'il a plus de treize ans ;
- Avoir été accueilli au moins six mois au foyer de l'adoptant.
L'adoption simple crée un nouveau lien de filiation entre l'adoptant et l'adopté. Mais à la différence de l'adoption plénière, elle ne supprime pas la filiation qui lie l'adopté à sa famille d'origine : il y a coexistence entre les deux liens de filiation.
L'enfant doit avoir consenti personnellement à son adoption s'il a plus de treize ans.