La grâce
Toute personne condamnée peut demander au Président de la République, sur le fondement de l’art. 17 de la Constitution, de faire usage de son droit de grâce. La grâce tend à dispenser le condamné de l’exécution de sa peine (art. 133-7 du Code pénal). Il est à noter que la première demande de grâce interrompt l’exécution de la peine jusqu’à la réponse de l’administration.
La demande doit être adressée soit à M. le Président de la République – Palais de l’Elysée – 55, Faubourg Saint Honoré – 75008 Paris, soit à M. le Garde des Sceaux – Ministère de la Justice – 13, place Vendôme – 75001 Paris.
Cette demande ne doit être déposée que si elle est réellement motivée, notamment par des difficultés financières, et si le montant des amendes est élevé.
L’amnistie
Si, pendant longtemps, il était de tradition pour tout Président de la République nouvellement élu de faire voter une loi d’amnistie, il semble que cette pratique tende à disparaître. Le Président élu en 2007 a ainsi refusé le vote de toute loi d’amnistie concernant les infractions au Code de la route.
L’amnistie efface rétroactivement l’ensemble des condamnations prononcées. Elle entraîne la remise de toutes les peines (art. 133-9 du Code pénal).