L'employeur doit prendre en charge une partie des frais de transports du salarié entre sa résidence habituelle et son lieu de travail en cas de transport collectif. Il s'agit ici d'une obligation.
L' employeur peut également prendre en charge les frais de carburant ou d’alimentation de véhicules électriques pour les salariés contraints d’utiliser leur véhicule personnel pour ce même trajet (frais de transport personnel). Il s'agit ici d'une faculté.
Cette prise en charge est mise en œuvre :
Transport collectif :
Les déplacements doivent être accomplis au moyen :
Transport personnel pour ceux :
Elle s'applique à tous les salariés, à temps plein ou temps partiel (CDI, CDD, stagiaire ou intérimaires) sauf pour les cas suivants :
Pour les transports publics :
Pour les transports personnels :
L'employeur est obligé de procéder au remboursement des frais de transport du domicile au lieu du stage, dans les mêmes conditions que pour les salariés. Ce remboursement ne peut être inclus dans la gratification mensuelle, il doit faire l'objet d'indemnités payées en plus.
La prise en charge par l’employeur des titres d’abonnement est égale à 50 % du coût de ces titres pour le salarié. Elle s’effectue sur la base des tarifs 2e classe, et du trajet le plus court.
Pour que les frais de transport soient pris en charge, il faut simplement remettre à son employeur un exemplaire des titres de transport par le salarié ou une copie de ses dépenses. Seuls les abonnements sont pris en charge par l'employeur, les titres de transport achetés à l'unité ne sont pas remboursables.
Bien sûr, les titres doivent permettre d’identifier le titulaire et être conformes aux règles de validité service public concernées (régie de transport en commun, location de vélo, péages...). Pour les intérimaires, ou si l'abonnement à un service public de location de vélo ne comporte pas l'identité du salarié, une attestation sur l'honneur suffit.
Pendant les congés payés
Si le salarié est en congé pendant un mois et que sa carte de transport couvre cette période, l'employeur n'est pas tenu de le rembourser.
Si le salarié est en congé juste une semaine, l'employeur doit rembourser la totalité des 50% du prix du titre de transport .
En cas d'arrêt maladie
Si le salarié est en arrêt de travail pendant quelques jours et qu'il utilise un titre de transport hebdomadaire ou mensuel, l'employeur doit le rembourser. En revanche, si la maladie se prolonge et que le salarié n'a pas effectué au moins un trajet domicile-travail pendant la semaine ou le mois, le remboursement n'est pas dû.
Si le salarié est en arrêt de travail pendant quelques jours et qu'il utilise un titre de transport plurimensuel, l'employeur est tenu d'effectuer le versement correspondant au mois au cours duquel le congé maladie intervient.
Pour les mois suivants, si le congé maladie se prolonge, des procédures de remboursement des titres sont prévues par les entreprises de transport permettant de récupérer la partie du prix du titre correspondant à la période de validité à venir.
L’employeur procède au remboursement des titres achetés par les salariés dans les meilleurs délais et au plus tard, à la fin du mois suivant celui pour lequel ils ont été validés. Les titres dont la période de validité est annuelle font l’objet d’une prise en charge répartie mensuellement pendant la période d’utilisation.
Le montant de la prise en charge des frais de transport publics ou des frais de transports personnels doit obligatoirement apparaître sur le bulletin de paie.
Le fait pour l’employeur de méconnaître les règles relatives à la prise en charge des frais de transport est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (amende de 750 euros maximum).
La prise en charge du prix des titres dans la limite de la prise en charge obligatoire de l’employeur est :
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