Les systèmes de rémunération choisis doivent respecter le SMIC et les salaires minimums des conventions collectives.
Le SMIC correspond à un salaire horaire en dessous duquel, légalement, aucun salarié ne doit être payé.
Cependant, certaines catégories de travailleurs (les jeunes de moins de 18 ans qui ont moins de six mois de pratique professionnelle, les jeunes apprentis, les jeunes en stage de préformation) subissent un abattement sur le SMIC.
Le taux horaire du SMIC brut est fixé, depuis le 1er janvier 2018 à 9,88 €, soit 1.498,47 € bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires.
Afin de vérifier le respect du salaire minimum (SMIC légal ou conventionnel), il faut inclure et exclure certains éléments de rémunération.
L’employeur qui verse des salaires inférieurs au SMIC est passible de l’amende de 1 500 € pour chaque salarié ainsi rémunéré (contravention de 5e classe).
La revalorisation est décidée chaque année en tenant compte de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (hors tabac) des 20 % des ménages ayant les revenus les plus faibles, augmentée de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés (avec possibilité, pour les pouvoirs publics, de décider d’une revalorisation supplémentaire).
Exceptionnellement,une revalorisation peut être décidée lorsque l’indice national des prix à la consommation atteint un niveau correspondant à une hausse d’au moins 2 % par rapport à l’indice constaté lors de l’établissement du SMIC immédiatement antérieur.
L’employeur doit donc assurer la même rémunération pour des salariés placés dans une situation identique.
L’égalité de rémunération est également assurée entre hommes et femmes (article L. 3221-2 du Code du travail).
Ainsi, sont considérés comme ayant une valeur égale les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles, d’aptitudes découlant de l'expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse.
En cas de litige, l'employeur doit fournir au juge les éléments de nature à justifier l'inégalité de rémunération.
Il devra démontrer que les différences de salaires pouvant exister pour un même travail, même entre les établissements d'une même entreprise, ne sauraient avoir pour raison l'appartenance à l'un ou l'autre sexe.
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