Le salarié doit notifier la rupture de son CNE à son employeur au cours des deux premières années par simple lettre recommandée avec accusé de réception.
Lorsque c'est le salarié qui rompt le contrat, il n'a pas à exécuter de préavis, sauf stipulations contraires du contrat.
Pendant les deux premières années, l'employeur peut rompre le contrat par simple envoi d'une lettre recommandée avec demande d'avis de réception.
Cette lettre n'a pas à être motivée mais expose simplement la rupture du contrat.
Cette lettre doit indiquer les droits acquis par le salarié au titre du droit individuel à la formation (DIF).
La lettre doit rappeler la durée du préavis et son point de départ.
L’employeur est néanmoins dispensé du préavis en cas de faute grave du salarié.
Sauf dispositions plus favorables du contrat (ou d'un accord collectif visant expressément le CNE), la durée de préavis est de deux semaines pour un contrat conclu depuis plus d'un mois et moins de 6 mois et d’un mois pour un contrat conclu depuis au moins 6 mois.
La lettre de rupture doit enfin comporter une mention relative au délai de recours contentieux du salarié.
En cas de rupture du contrat par l'employeur au cours des deux premières années, une indemnité doit être versée au salarié d’une valeur égale à 8 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion du contrat.
Il convient d’inclure dans l’assiette de calcul, les avantages en nature accordés au salarié ainsi que les sommes qui lui sont versées à la date de la rupture et d’exclure les remboursements de frais professionnels.
Cette indemnité n’est pas due en cas de rupture du CNE pour faute grave.
L’indemnité de rupture est totalement exonérée de charges sociales et d'impôt.
A cette indemnité s’ajoute également, en cas de rupture du contrat par l'employeur au cours des deux premières années, une contribution versée aux ASSEDIC.
Celle-ci s'élève à 2 % du montant total de la rémunération brute due au salarié depuis la conclusion du contrat.
Cette contribution est destinée à financer les actions d'accompagnement renforcées de l'ANPE.
Le CNE a été considéré par les tribunaux de l'ordre judiciaire, comme incompatible avec le droit international.
C'est d'ailleurs la raison de son abrogation par le législateur en 2008.
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