47 partages |
Lors de maladie ou d’accident, le salarié en arrêt de travail perçoit des indemnités journalières de sécurité sociale.
À ces indemnités, peut s’ajouter un complément de salaire versé par l’employeur notamment si le salarié justifie d’une année d’ancienneté dans l’entreprise ou l’établissement.
Si le salarié a entre 1 et 5 ans d'ancienneté, il perçoit 90 % de sa rémunération brute pendant le premier mois puis 66 % de la rémunération brute (y compris les indemnités journalières de la Sécurité sociale) qu'il aurait gagnée s'il avait continué à travailler.
Ses durées d’indemnisation sont augmentées de 10 jours par période entière de 5 ans d’ancienneté, en plus de la durée d’une année requise pour pouvoir prétendre à cette indemnisation complémentaire.
Cependant, il ne faut pas que chacune d’elle ne dépasse 90 jours
En cas d'arrêts successifs, ces durées d'indemnisation s'apprécient sur une période de 12 mois et ne peuvent donner lieu à une durée totale d'indemnisation supérieure aux durées ci-dessus.
Règles de calcul
L'indemnité journalière en cas de maladie professionnelle est égale à 50% du salaire journalier de base (puis 66,66% si le salarié a 3 enfants à charge minimum, et à partir du 31è jour d'arrêt).
Le salaire journalier de base est égal, pour tout salarié mensualisé, au total des 3 derniers salaires divisé par 91,25.
Par exemple, un salarié ayant moins de 3 enfants à charge et ayant perçu 2 000 € par mois lors des 3 mois précédents l'arrêt de travail peut prétendre à une indemnité fixée à 32,87 € (soit 2.000 x 3 / 91,25 = 65,75, puis 65,75 x 50% = 32,87)
Montant maximum
Pour tout arrêt de travail débutant à partir du 1er juillet 2012, lorsque le salaire brut dépasse 1,8 fois le Smic (soit 2.664,49 € par mois au 1er janvier 2017), il n'est pris en compte que dans la limite de ce plafond.
Par conséquent, l'indemnité journalière versée ne peut dépasser un certain montant, qui varie dans les conditions suivantes :
Moins de 3 enfants à charge => A partir du 4ème jour d'arrêt jusqu'au 360ème jour d'indemnisation ou jusqu'à la fin des 3 ans d'indemnisation en cas d'affection de longue durée => 43,80 €
Au moins 3 => Du 4ème au 30ème jour d'arrêt => 43,80 €
Au moins 3 => A partir du 31ème jour d'arrêt jusqu'au 360ème jour d'indemnisation ou jusqu'à la fin des 3 ans d'indemnisation en cas d'affection de longue durée => 58,40 €
A ces indemnités journalières de sécurité sociale peut s'ajouter un complément de salaire versé par l'employeur notamment si le salarié justifie de 1 an d'ancienneté dans l'entreprise ou l'établissement. Sont exclus de cette indemnisation les salariés travaillant à domicile, les salariés saisonniers, intermittents et temporaires.
Si des séquelles persistent, un certificat de consolidation devra être rédigé pour que le taux d’incapacité partielle soit fixé et que le patient soit indemnisé.
Si des soins sont nécessaires après consolidation, la prise en charge à 100% peut être prolongée.
En cas d’aggravation de la maladie, le taux d’incapacité peut être revu après rédaction d’un certificat d’aggravation.
A compter de la consolidation de son état, la victime bénéficiera, en fonction de son taux d'incapacité, soit d'un capital soit d'une rente.
Si la maladie entraîne le décès, un certificat mentionnant le lien entre la maladie professionnelle et le décès peut permettre aux proches de bénéficier d’une rente.
Une question en Nos avocats vous répondent gratuitement | 83%de réponse |
Offre et délai minimum transmis par un avocat sur Alexia.fr au cours des 30 derniers jours dans au moins une région.