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De nombreuses affaires jugées une première fois sont susceptibles d'appel, c'est-à-dire d'être jugées une seconde fois par d'autres personnes dans un autre tribunal, à la demande des personnes qui contestent les jugements.
Ce second examen du litige se déroule dans une Cour d'appel.
Cependant, les jugements doivent être rendus en "premier ressort" (ils sont susceptibles d'être contesté devant une Cour d'appel, puis devant la Cour de cassation).
Les jugements rendu en "premier et dernier ressort" ne peuvent être contestés que devant la Cour de cassation.
L'assistance d'un avocat est généralement requise car les procédures sont complexes. Il est possible de bénéficier de l'aide juridictionnelle.
Les Cours d’appel sont juges d’appel pour l’ensemble des jugements civils et pénaux.
Elles jugent donc en appel les jugements des juridictions civiles :
Par exception, les appels des Tribunaux des contentieux de l’incapacité sont jugés devant la Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail.
Elles jugent aussi en appel les décisions des juridictions répressives :
Par exception :
Ces litiges sont ceux dont la peine encourue est réduite (moins de 1 500 euros), et dont la peine prononcée est légère (moins de 150 euros d’amende, absence de suspension du permis de conduire) et dans lesquels le juge n’a pas à se prononcer sur une indemnisation de la victime.
Le ressort (territoire de compétence) d’une Cour d’appel est étendu sur ou plusieurs département.
Il existe 35 cours d’appel en France.
Chaque chambre est composée de trois magistrats de carrière, occupant un rang déjà élevé dans la hiérarchie et présentant une certaine expérience.
Les audiences sont en principe publiques, sauf dans certaines matières, comme en matière d’instruction, de mineurs, d’état des personnes par exemple.
La cour statue de façon collégiale et comprend au moins trois magistrats.
Mais, par dérogation, la cour d’appel peut parfois statuer à juge unique.
Le délai de recours varie suivant les affaires, entre 10 jours et 1 mois.
Lorsque la juridiction compétente a son siège en France métropolitaine, le délai est augmenté d'1 mois pour les personnes résidant à l'étranger et de 2 mois pour celles résidant outre-mer.
Le délai court à compter de la signification (information) de la décision par huissier, de sa notification(information) par le greffe ou du prononcé de la décision en audience publique.
La décision devient définitive une fois le délai expiré.
Tant que le délai n'est pas expiré, le jugement ne peut pas, sauf exception, être exécuté.
La déclaration doit être déposée, suivant ce qui est indiqué dans le jugement contesté :
soit au greffe de la cour d'appel,
soit au greffe du tribunal ayant rendu le jugement contesté.
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