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Beaucoup de salarié(e)s se posent la question de prendre un congé parental lorsque naît leur enfant. Avant de prendre une telle décision, il est donc primordial de bien connaître ses droits et les caractéristiques de ce congé pour ne pas avoir de mauvaises surprises.
Le père, comme la mère, peuvent bénéficier d’un congé parental lors de la naissance de leur enfant. Pour y avoir droit, il faut toutefois avoir acquis au moins 1 an d’ancienneté dans l’entreprise à la date de naissance de l’enfant. Si cette condition d’ancienneté est remplie, l’employeur ne peut pas refuser ce congé, quelle que soit la taille de l’entreprise.
Un employeur ne peut pas dire non à une demande de congé parental, à condition d’avoir été prévenu dans les temps. Si le congé parental succède au congé maternité, la demande doit être faite au moins 1 mois à l’avance, sinon il faut s’y prendre 2 mois à l’avance. Pareil, si le ou la salariée souhaite prolonger ou modifier son congé parental, il faut prévenir son employeur au moins 1 mois avant le terme initial.
Les deux parents peuvent décider de prendre le congé parental en même temps s’ils remplissent tous deux les conditions requises.
Peu importe le souhait de profiter de la durée maximale des 3 ans, un salarié ne peut demander qu’un congé parental d’un an. Il doit ensuite renouveler deux fois sa demande pour profiter d’un congé total de 3 ans.
Il reste bien entendu possible de demander un congé inférieur à un an.
Normalement, pour calculer l'ancienneté du salarié, la durée du congé parental est prise en compte pour moitié. Mais certaines conventions collectives prévoient une prise en compte intégrale.
Le salarié peut choisir la durée du travail qu’il souhaite accomplir (au moins 16 heures) mais ne peut pas imposer la répartition des horaires qu’il désire. En cas de désaccord, c’est l’employeur qui tranchera.
Il ne faut pas confondre les aides de la sécurité sociale et le versement du salaire par l’employeur. Pendant le congé parental, le salarié n’a le droit à aucune rémunération pour la période non travaillée sauf si le contrat de travail ou la convention collective en disposent autrement.
Par contre des aides lui sont ouvertes par la CAF dont certaines sous conditions de ressources.
Si un salarié ne souhaite pas aller au bout de son congé parental, il faut qu’il obtienne l’accord de son employeur pour revenir de façon anticipée dans l’entreprise. Par exception, le salarié peut revenir même sans l’accord de son employeur en cas de décès de l’enfant ou de baisse de ressources importante non liée au congé parental. Il lui suffit alors d’informer son employeur par lettre recommandée avec avis de réception au moins 1 mois avant la date à laquelle il désire reprendre son poste.
Réaliser un entretien professionnel permet de gérer le retour du salarié dans l’entreprise. C’est l’occasion de parler des besoins de formation du salarié et d’examiner les conséquences éventuelles du congé sur sa rémunération et l’évolution de sa carrière. L’employeur a l’obligation de proposer cet entretien au salarié, qui peut le refuser.
Le salarié de retour d’un congé parental doit retrouver en priorité le poste qu’il occupait avant son départ. Mais il se peut que ce poste ne soit plus disponible, surtout si le salarié s’est absenté plusieurs années de l’entreprise. Dans ce cas, le salarié doit être réintégré dans un emploi similaire, assorti d’une rémunération au moins équivalente.
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