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La vague de chaleur connue par la France depuis la fin du mois de juin entraîne de réelles répercussions sur les conditions de travail de nombreux salariés. Face à cette pénibilité particulière, l’employeur est toutefois contraint à mettre en place des actions de prévention. Lesquelles ? Faites le test.
Faux
Le Code du travail ne prévoit pas de température maximum pour travailler mais différents organismes donnent des seuils d’alerte. Ainsi, l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) considère que le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente un danger pour les salariés.
Il est donc nécessaire pour l’employeur de prévoir une surveillance de la température des locaux.
Faux
La seule obligation de l’employeur, c’est de mettre à disposition des salariés de l'eau potable et fraîche. Un robinet d’eau potable ou des bouteilles d’eau peuvent suffire, la fontaine à eau n’est pas obligatoire.
Vrai.
Il n’existe aucune contrainte l’obligeant à climatiser l’entreprise. Il doit par contre veiller à aérer les locaux et à renouveler l’air de façon à éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations.
Vrai. Ce droit de retrait doit cependant être réservé aux cas les plus graves. Il faut que le salarié ait un motif raisonnable de penser qu’il court un danger grave et imminent car son employeur ne le protège pas suffisamment.
Vrai. C’est même préconisé selon les situations. La modification des horaires de travail constitue, sauf dans certains cas, une simple modification des conditions de travail. Donc l’employeur peut l’imposer aux salariés !
Vrai. Il est primordial de les conserver pour des raisons de sécurité. Bien entendu, ces EPI doivent être le plus adapté possible aux fortes chaleurs.
Faux.
L’image de l’entreprise peut conduire l’entreprise à interdire à certains salariés, en contact avec la clientèle, des tenues trop décontractées. Gare cependant à la discrimination hommes-femmes sur le sujet des shorts, tout le monde doit être logé à la même enseigne !
Faux. Les températures extrêmes sont bien un facteur de pénibilité mais pas la canicule car il faut être exposé de façon régulière (au moins 900 heures par an à une température au moins égale à 30 °C) et les températures doivent être liées à l'exercice de l'activité elle-même. De ce fait, les températures extérieures ne sont pas prises en considération.
Vrai. Les postes de travail extérieurs doivent être aménagés de telle sorte que les travailleurs soient protégés contre les conditions atmosphériques (abris, zones d’ombre, etc.).
Vrai. Le non-respect des consignes de sécurité est passible de sanctions disciplinaires allant jusqu’au licenciement. Le salarié ne doit ni se mettre en danger ni mettre en danger les gens autour : collègues, clients, intervenants extérieurs.
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