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Certains conflits familiaux sont susceptibles de provoquer la rupture du lien entre des
grands-parents et leurs petits-enfants.
Pourtant, au même titre que pour les parents, le Code civil reconnaît aux enfants un droit d'entretenir des relations personnelles avec leurs grands parents.
C'est sur la base de l'article 371-4 du Code civil qu'un tel droit est reconnu aux grands-parents :
" L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants. Seul
l'intérêt de l'enfant peut faire obstacle à l'exercice de ce droit.
Si tel est l'intérêt de l'enfant, le juge aux affaires familiales fixe les
modalités des relations entre l'enfant et un tiers, parent ou non, en
particulier lorsque ce tiers a résidé de manière stable avec lui et l'un de ses
parents, a pourvu à son éducation, à son entretien ou à son installation, et a
noué avec lui des liens affectifs durables ".
Il est donc possible pour un grand-parent de faire valoir ses droits en justice en
saisissant le Juge aux affaires familiales du Tribunal de grande instance dont
dépend le lieu de domicile des enfants pour remédier à une situation de rupture
familiale.
Un droit de correspondance, de visite et même d'hébergement peut ainsi être
sollicité.
Le juge aux affaires familiales vérifiera toutefois que ce droit est conforme à
l'intérêt supérieur de l'enfant, seul élément susceptible de faire obstacle à
l'exercice d'un tel droit.
Ainsi, par un arrêt du 26 juin 2019, la Cour de cassation a refusé à une grand-mère paternelle
un droit de visite de ses petits-enfants, en raison du comportement
particulièrement néfaste de cette dernière laquelle avait développé une
animosité à l'égard de sa belle-fille l'ayant amenée à déposer abusivement des
plaintes pour maltraitance à son encontre.
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