Bonjour,
Je ne savais oas vraiment dans quelle catégorie se rengeait ma demande. Aussi, je m'excuse donc si elle n'est pas à sa place.
L'an dernier lorsque je me suis inscrite a l'université pour la seconde fois, j'ai voulu m inscrire au sport. J'ai donc payé un pass multi sports d'une trentaine d'euros me donnant accès à la totalité des sports proposés par le service des sports de l'université. Comme je souhaitais m'inscrire uniquement en foot féminin, je me suis achetée un équipement dont la valeur totale s'est élevée à une quarantaine d'euros. A deux reprises au mois de septembre, avant même de commencer le sport, je me suis rendue au bureau des sports, la première fois étant pour récupérer mon pass multi sport et la seconde étant pour demander des informations sur le lieu où se déroulait le cours de sport. A chaque fois, on m'a très bien reçue et on ne m'a fait aucune remarque... sur le fait que je portais le voile. Cependant, le soir où je me suis rendue pour la première fois au cours et qui devait être ma dernière, marque le début de mon problème. Après m'être équipée (survêtement, protèges-tibias, chaussettes, crampons pour terrain synthétique et foulard adapté au sport, très simple, glissé sur la tête, sans aucune attache métalique), j'ai rejoints avec une camarade le professeur qui accueillait les nouvelles venues. Dès que le professeur m'aperçue, il me demanda mots pour mots d'enlever "le truc" que j'avais sur la tête. J'étais l'année d'avant dans une autre université francaise où mes camarades voilées faisaient du sport en conservant leur voile sans aucun probleme. Aussi, sa demande me surpris. Pensant qu'il craignait pour la sécurité des autres joueuses en cas d'accrochage, je lui assurai donc que mon foulard ne comportait aucune aiguille ou attache d'aucune sorte. Il me répéta alors de l'enlever. J'insistai alors en lui demandant si je pouvais rentrer mon foulard dans mon tee-shirt, pensant à présent que c'était pour ma propre sécurité qu'il s'inquiétait (risque d étouffement possible si une joueuse tirait mon foulard pendant les matchs). Mais le professeur refusa et son refus me fit mal. Il venait de me refouler devant toutes ces joueuses que je ne connaissais pas et qui, finalement, ne deviendraient jamais mes camarades. Il venait aussi de me refuser l'accès au seul endroit où je pouvais pratiquer du sport en équipe sans être obligé de retirer mon voile. Du moins c est ce que je pensais. Ce soir là, je quittai donc le terrain très peinée. Quelques jours après, je me rendis au bureau des sports pour réclamer justice. Il y avait si longtemps que j'attendais de pouvoir pratiquer ce sport que j'avais décidé de faire mon possible pour pouvoir rejoindre le cours. C'est avec une camarade ayant aussi fait un transfert d'université que je m'y rendais, car elle avait pratiqué du sport avec des étudiantes voilées dans son ancienne université (qui n'était pas la même que l'ancienne université où j'allais et qui faisait donc passer à deux le nombre d 'université de ma ville qui permettaient aux jeunes filles voilées de pratiquer le sport universitaire). Au bureau des sport, c'est le responsable qui me reçu. Je lui exposai alors ma situation, et ma camarade m'appuya comme elle pu. le responsable quant à lui, n'approuva pas ce que je disais. Il soutint le professeur de toutes ces forces et ne céda pas. Il me dit même qu'aucun sport ne pourrait se pratiquer avec le voile dans cette université et que c'était une erreur de le permettre dans les autres universités. Je lui demandai alors un remboursement puisque j'avais payé un pass multi sport pour pouvoir pratiquer tous les sports que je voulais mais qu'au final, aucun d'eux ne m'ouvrait ses portes. Je demandais aussi le remboursement de mon équipement car pas une fois au bureau des sport on ne m'avait dit que j'aurais quelques soucis avec le voile. Le responsable me dit lui-même que chaque année, le même problème survenait et que des jeunes filles voilées venaient le voir après s'être faites refoulées en cours de sport. Pourtant, chaque années, le bureau des sports coninuait à nous faire payer sans nous prévenir qu'on ne pourrait pas faire du sport. Et malgré cela, le responsable m'affirma qu'il n'y aurait aucun remboursement. Malgré mon acharnement à la discussion, le discours du responsable n'évolua pas et je dû me résoudre a quitter définitivement le bureau des sports sans avoir obtenu réparation, seulement en ayant été témoin et victime de l'injustice. Pensez-vous que je puisse obtenir réparation? Où n'y a-t-il vraiment aucun espoir?
Merci de vos réponses
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