L'un des problèmes qui va clairement se poser reposera sur la preuve des conditions dans lesquelles l'employeur vous aurait mis "à la porte".
Il n'existe pas de licenciement verbal ; par ailleurs, la démission d'un salarié ne se présume pas.
A mon sens, peut-être auriez-vous a minima intérêt, à titre conservatoire, d'adresser un courrier RAR (au pire un mail avec un AR) lui rappelant les circonstances dans lesquelles il vous a demandé de partir, et indiquant bien que vous n'êtes pas démissionnaire.
Si vous ne pouvez accéder à votre travail (y compris au regard de la situation actuelle), vous pouvez envisager de saisir le Conseil de prud'hommes.
En effet, le salarié qui reproche à son employeur des manquements graves à ses obligations contractuelles peut demander au conseil des prud'hommes (CPH) de résilier son contrat de travail. En cas de résiliation, la rupture est considérée comme un licenciement sans cause réelle et sérieuse (ou nul si le salarié était représentant du personnel). Si la résiliation judiciaire n'est pas prononcée, le salarié continue de travailler dans les conditions habituelles.
Toutefois, c'est un contentieux assez technique en droit et il vaut mieux que vous soyez assistée.
Cordialement
il y a 5 ans
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