Salariée en CDI d’une franchise Burger King depuis juillet 2020, je souhaite cesser cette activité.
Mon bilan : sur un peu moins de 9 mois de travail, j’ai dû effectuer près de 8 mois sur le poste de préparation alimentaire, seule, ce qui est loin de la définition du poste qui m’a été vendu : Employé polyvalent et travail en équipe ! Pour le reste, j’ai « tourner » sur le poste de friture, un peu de caisse et de prise de commande, et bien sur l’entretien (sanitaires et / ou lobby).
Mon employeur m’a informé que je n’étais pas suffisamment performante sur les autres postes (caisse et prise de commande) et que de facto, je serais plus souvent sur mon poste actuel (préparation alimentaire).
Néanmoins, celui-ci accepte de me remettre, occasionnellement sur d’autres postes, mais orientés cuisine.
En effet, en plus d’un management quasi inexistant, je souhaite attirer votre attention sur certains manquements .
-La prime d’indemnité de blanchissage ne nous est pas payée, comme l’article 3 de l’avenant du 41 du 18/07/2008 l’exige.
-Les horaires de travail d’une semaine nous sont fournis en règle générale seulement deux / trois jours avant celle-ci, alors que l’article 4.9 de l’avenant 24 du 13/11/1998 stipule 10 jours calendaire avant la semaine concernée.
-Les jours de repos nous sont notifiés également en même temps que le reste du planning. Or, l’article 4.10 du précédent avenant annonce que ces mêmes jours doivent être fixés et présentés 6 semaines avant l’évènement.
-Les plannings n’étant pas mis à disposition suffisamment longtemps à l’avance, il nous est imposé de poser des jours d’indisponibilité qui sont non payé pour pouvoir prendre des rendez-vous lorsque cela est nécessaire. A noter que nous pouvons compenser en travaillant plus afin de maintenir notre salaire, lorsque la charge de travail le permet.
-Il ne nous est indiqué aucune contrepartie concernant les temp de change et ce temps ne nous est pas autorisé à pointer. En effet, l’article 29.6 de la convention impose aux employeurs de définir une contrepartie (paiement en comptant le temps comme du temps travaillé, des jours de congés supplémentaires ou bien des cotisations réduites.
-La méthode HACCP impose la mise en œuvre d’un planning de nettoyage des sanitaires. Ce dernier n’est toujours pas mis en œuvre.
-Lors de la mise en confinement, j’étais en arrêt maladie. Je n’ai jamais été informé de mon employeur de ma mise au chômage partiel, ni que le restaurant était fermé. Il a fallu que je m’informe seul auprès de ce dernier.
Bien que j’aie informé mon employeur de ces manquements, celui estime qu’il est en son droit.
De plus, nous n’avons pas encore eu la possibilité de mettre en œuvre un CSE qui aurait peut-être permis régler ces différents litiges d’une façon plus appropriée.
Je souhaite, par conséquent, user de mon droit de prise d’acte afin de rompre mon contrat étant donné :
-Au titre de ces griefs,
-Que mes perspectives d’évolution ne sont pas satisfaisantes.
Merci de vos réponses