Sujet (Cloturé) initié par grims, il y a 4 ans - 2321 vues
Bonjour,
Je viens vers vous car je suis complètement désarmé.
Effectivement je suis en arrêt maladie depuis le 1er juillet pour Burn-out. Mon médecin à prolongé mon arrêt car il ne me trouve toujours pas en état de reprendre le travail.
J'ai subi des faits de harcèlement moral mais je n'ai aucun témoin du moins si mais ils ne sont pas prêts à témoigner...
J'ai adressé à mon employeur une demande de rupture conventionnelle il n'y a pas répondu... au bout de 1 mois je lui ai envoyé une mise en demeure avant saisine du cph pour harcèlement moral sauf s'ils acceptaient la rupture conventionnelle.
Ils m’ont répondu le jour même en retournant la faute sur moi et en me disant que c'est moi qui est harcelé le DRH et de plus, ils disent qu'ils ont des témoins prêt à parler.
Effectivement, cette année, j'ai été en arrêt garde d'enfants à cause du covid19 j'ai donc été en arrêt 3 mois. Durant ces trois mois j'ai envoyé beaucoup de mail (environ 25) à mon DRH pour avoir des information sur le maintien de salaire, mais aussi des mail à titre informatif pour mon absence (envoi de justificatifs..) et pour cela, ils me disent que c'est moi la harceleuse.
Ils souhaitent me rencontrer le 26 octobre 2020 pour parler de ma rupture conventionnelle, mais au vu de leurs accusations, je n'ai plus envie d'y aller et j'ai même peur d'y aller.
Mon médecin m'a conseillé de saisir le CPH, mais j'ai peur de perdre étant donné que je n'ai pas de preuve...
Que me conseiller vous ? dois-je aller à ce rendez-vous au risque d'en prendre plein la tête ? Où saisir le CPH ?
Entendez-vous garder votre emploi ou seriez-vous disposée à renoncer à votre emploi, vu les conditions actuelles ?
en toute hypothèse, essayez de conserver des éléments susceptibles de prouver le harcèlement subi, le contexte de travail (n'importe quoi, mails, autres écrits), La caractérisation du harcèlement moral, quelque soit le contexte, pose généralement un problème de preuve majeur.
Votre situation mériterait un véritable accompagnement.
Afin de vous apaiser, je vous conseille néanmoins d’accepter la rupture conventionnelle, et d’éventuellement tenter de négocier une indemnisation à l’amiable pour le harcèlement que vous subissez.
Quoiqu’il en soit, vos envois de mails à votre DRH, dans des termes courtois, ne peuvent pas etre qualifiés de harcèlement.
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse. Je vais donc me rendre à ce rendez-vous pour la rupture conventionnelle.
Par contre j'aurais voulu savoir si je décidais de me faire assister suis-je obligé de prendre quelqu'un appartenant à l'entreprise ou puis-je prendre un conseiller du salarié de ma région ?
Je précise que mon entreprise à un syndicat mais que je ne souhaite pas faire appel à eux car ils s'entendent très bien avec mon directeur.
Madame, Si l’entreprise est dotée de syndicats et donc de représentants du personnel, vous ne pouvez vous faire assister que par un membre de l’entreprise.
Ce n’est donc pas nécessairement un membre syndiqué, mais tout salarié de votre choix.
N’hésitez pas à revenir vers moi quant aux suites de votre entretien si besoin
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