Sujet (Cloturé) initié par delph, il y a 4 ans - 3523 vues
Bonjour,
J'ai reçu un mail émanant d'un service du service qui gére les risques de l'entreprise me convoquant à un entretien "Bienveillant" Lors de ce rendez vous avec un rh, on m a demandé de m'expliquer sur des agissements et 15 jours après je recevais un courrier d'entretien préalable a licenciement. Ce 1er entretien informel sous forme de convocation bienveillante, n'avait rien de bienveillant et ne m'indiquait pas la possibilité d'être accompagné par un représentant du personnel. Est ce légal ? Dois je attendre d'être définitivement licencié ou dois je intervenir par ce motif avant. Dans l'attente de vos réponses
Certes, mais j'en comprends que cet entretien informel (lequel n'implique donc aucun formalisme, ni nécessité d'être assistée) est surtout suivi de la "vraie" convocation à entretien préalable à licenciement.
A priori (si cela doit aller jusque là), la procédure de licenciement ne serait pas irrégulière ; simplement, pourriez-vous faire relever ultérieurement le caractère incongru de ce premier entretien informel...
L'entretien dit de bienveillance avait pour objectif de recueillir mes explications concernant des relations intimes avec une collègue, qui affirme avoir eu des relations consenties mais qu'elle aurait été pétrifiée.
Donc elle vous a pour partie dénoncé à l'employeur, lequel souhaitait recueillir vos explications. Le cadre est assez délicat ; il faudra surtout voir, si la procédure va à son terme, quel(s) grief(s) serait(ent) retenu(s) à votre encontre, considérant que dans l'absolu il s'agit d'aspects touchant à l'intimité de votre vie privée.
Resterait à savoir si la collègue a déposé plainte /informé l'employeur de faits d'harcèlement sexuel, etc...
A priori, on se trouve dans une zone délicate, à la périphérie du strict cadre et motif professionnel.
En l'état, je crains que vous ne deviez subir la suite de la procédure. Ce faisant, je ferai en sorte à votre place d'être assisté lors de l'entretien préalable.
Merci pour votre réponse. Effectivement l'entretien préalable à bien eu lieu et dans les règles. Le harcèlement n'a pas été évoqué lors de cet entretien préalable, on me reproche en résumé une attitude inappropriée envers une collègue qui reconnait une relation consentie, mais sous l'emprise de la sidération. L'entretien était uniquement à charge, parole contre parole. Aucun élément de preuve. C'est le délégué du personnel qui a alerté l'employeur sur les agissements de la présumé victime qui a déjà fait licencier un salarié sous motif de harcèlement. Bien que nous avons argumenté sur le doute possible des paroles de cette dite victime, l'employeur n'a fait preuve d'aucun doute sur la véracité des allégations de la personne et de son ressentie. En résumé, l'ayant éconduit, il s'agit d'une vengeance. Notre relation intime est resté a l'abris des regards mais dans les locaux effectivement, ce que je n'ai pas nié. Pour autant, j'ai lu que les relations sexuelles sur les lieux de travail n'étaient pas préjudiciables des lors qu'il n'y avait pas de conséquences sur l'entreprise, et que cela relevait de l'intimité. Pour autant mon employeur au vu de l'entretien a l'air très motivé a me licencier après 27 ans de bons et loyaux service
Well, nous sommes un peu dans la "zone grise" ; il faudrait voir surtout comme l'employeur va se dépatouiller pour caractériser la cause réelle et sérieuse de licenciement (voire la faute grave ?) ; A mon sens, tout est affaire pour partie de subtilité de rédaction de la lettre de licenciement.
A sa réception, il faudrait en apprécier la motivation.
Je reste volontiers à votre disposition si vous le souhaitiez pour examiner plus avant le bien/mal fondé de la lettre de licenciement.
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