Merci Maître Granados pour la clarté de votre réponse.
Nous n'avions pas évoqué la définition de bassin versant qui est dans la documentation de la DDTM34 parce qu'il nous semblait évident que l'eau coulant vers le bas et que seules les précipitations à l'amont sont prises en compte dans l'estimation des débits en un lieu. Le guide hydraulique de la DDTM34 disponible sur de nombreux sites internet rappelle page 8 "les paramètres entrant dans l’estimation des débits. En un point donné de l’espace, il est possible de définir à partir de l’analyse de la topographie, la surface qui domine ce point et en lequel convergent toutes les eaux de ruissellement produites par la pluie : la surface ainsi définie représente le bassin versant." (SIC gras souligné). D'après cette définition que nous n'avions pas citée dans notre plainte, ni en appel, le bassin versant qui "domine" notre village est indubitablement inférieur à 5 Km2, contrairement aux déclarations des services de l'Etat et contrairement aux jugements. Ceci explique parfaitement la surestimation des débits de crue du PPRi par rapport aux autres études qui fait que le PPRi est basé sur un aléa millénal et donc illégal.
- La justice administrative peut-elle appréhender la réalité hydraulique ?
- Peut-on porter également plainte au pénal pour usage de faux arguments dans les mémos des service de l'Etat nous causant un préjudice ?
Merci beaucoup
il y a 2 ans
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