Fermer X
Se connecter
Mot de passe oublié
Vous êtes avocats ?
Inscrivez-vous gratuitement
10 mises en relation offertes
Créer mon compte avocat
Fiche pratique rédigée par Maître Samuel ZUBAROGLU
Maître ZUBAROGLU

J'ai subi un accident à cause de mes conditions de travail : que faire ?

Travail / Accident du travail / Par Maître ZUBAROGLU, Avocat, Publié le 08/02/2023 à 17h39
106
partages

Pour qu'un accident du travail soit caractérisé, il est nécessaire que cet évènement soit survenu au cours de la période de travail, ou dans les locaux de l'entreprise.

Dans ce cas, l'employeur est tenu de verser des indemnités envers son salarié.

De plus, l'employé peut invoquer la responsabilité civile et pénale de son employeur, qui était tenu de veiller à sa santé et sécurité.

Trouvez votre avocat droit du travail
Premier rendez-vous gratuit

I. Les conséquences directes d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle

Le salarié est tenu d'informer sa situation à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (ci-après CPAM). Suite à cela, cette dernière décide, ou non, de lui verser une indemnisation.

L'indemnisation de la CPAM est accompagnée de celle de l'employeur, qui lui aussi doit informer la situation de son salarié.

A. La première étape de la procédure auprès de la CPAM

Tout d'abord, il est impératif pour le salarié de déclarer sa situation à son employeur dans les 24 heures suivant l'incident, constaté par un médecin. Ensuite, l'employeur transmet cette déclaration à la CPAM.

La CPAM va déterminer, au vu des faits invoqués, s'il s'agit effectivement d'un accident du travail. Concernant les maladies professionnelles, elles sont plus difficiles à caractériser, car un tableau figure au sein du Code du travail, répertoriant toutes les maladies professionnelles.

Si le salarié ne présente pas une maladie listée, sa demande est refusée. Dans la condition où le CPAM reconnaît l'accident du travail, ou la maladie professionnelle, elle s'engage à verser une indemnité au salarié victime. Le montant de l'indemnité varie selon la situation.

Premièrement, la CPAM prend en charge les soins médicaux.

Deuxièmement, une indemnité journalière est versée, à hauteur d'un certain pourcentage de son salaire de référence.

Dernièrement, un taux d'incapacité professionnel est déterminé par la CPAM. À partir de ce pourcentage, elle verse une rente.

B. Les démarches nécessaires de l'employeur

L'employeur intervient comme un acteur complémentaire de la CPAM, car il verse un complément d'indemnité journalière.

Ce versement commence à courir à partir de la date déterminée par la CPAM. D'une part, s'il s'agit d'un accident du travail, il s'agit du jour de l'évènement. D'autre part, la CPAM détermine le commencement de la maladie professionnelle au jour où l'état de santé du salarié s'est consolidé. Cependant, toutes les primes que le salarié perçoivent sont instantanément interrompues à cette même date.

Il doit, dès l'admission de l'accident du travail ou de la maladie professionnelle par la CPAM, transmettre à son salarié une feuille d'accident du travail.

Cette attestation sert à prendre en charge la totalité des soins nécessaires suite à cet incident.

II. La mise en cause de la responsabilité de l'employeur

Le salarié peut choisir de mettre en cause les deux responsabilités existantes de l'employeur : la responsabilité civile et pénale. Dans ce cas, le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (ci-après TASS) s'occupe du dossier.

A. La complémentarité de la responsabilité civile et pénale

En premier lieu, le salarié peut invoquer la responsabilité civile de son employeur, lorsque ce dernier a commis une faute directement liée à sa maladie professionnelle ou son accident du travail, notamment parce qu'il s'agit d'une obligation figurant directement dans le Code du travail. Le salarié a donc le droit à la réparation de ses préjudices subies.

En second lieu, l'employeur peut voir sa responsabilité pénale invoquée lors de la procédure. Effectivement, cette faute peut être considérée comme un manquement d'ordre public, figurant dans le Code pénal. En d'autres termes, le chef d'entreprise est tenu de veiller à l'hygiène ainsi qu'à la sécurité de tous ses employés. De ce fait, il encourt une peine allant jusqu'à un emprisonnement assorti d'une amende de 75 000 euros d'amende.

B. L'intervention du TASS

Le salarié a donc la possibilité d'invoquer la responsabilité de son employeur suite à la reconnaissance de sa maladie professionnelle ou son accident du travail, dans un délai de deux ans après la notification de la CPAM. Le TASS lance une tentative d'accord amiable entre l'employeur et son salarié, avant d'examiner le dossier.

Fiche pratique rédigée par Maître Samuel ZUBAROGLU
Maître ZUBAROGLU
Une question en droit du travail ?
Nos avocats vous répondent gratuitement
83%de réponse
Aller plus loin
Les modifications des conditions de travail concernent un changement dans les conditions d’emploi du salarié. ce changement ne remet pas en cause les termes prévus dans...
La conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle est une préoccupation actuelle majeure.ceci avec une intensité particulière à l'heure où les temps de travail...
Je suis étudiante étrangère en diplôme universitaire , j'ai commencé à travailler le mois de décembre dernier car c'est écrit autorisé à travailler dans le...
Continuer sans accepter
Votre choix concernant les cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser les fonctionnalités du site et vous offrir la meilleure expérience possible.
Réglage personnalisé
Accepter
Nécessaire
Les cookies nécessaires contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page et l'accès aux zones sécurisées du site web. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Marketing
Les cookies marketing sont utilisés pour effectuer le suivi des visiteurs au travers des sites web. Le but est d'afficher des publicités qui sont pertinentes et intéressantes pour l'utilisateur individuel et donc plus précieuses pour les éditeurs et annonceurs tiers.
Liste des cookies marketing utilisés :
En savoir plusGoogle Analytics
_gat* | __utm* | _ga* | _gid
Avec Google Analytics, nous mesurons comment vous utilisez nos sites, comment vous avez trouvé notre site et si vous rencontrez des erreurs. Nous utilisons ces données pour améliorer notre site.
Maximum 12 mois
En savoir plusGoogle Tag Manager
_dc_gtm_UA* | _gcl*_sc*
Avec Google Tag Manager, nous pouvons placer et gérer d'autres cookies sur le site web.
Maximum 12 mois
En savoir plusGoogle Ads
_dc_gtm_UA* | _gcl*_sc*
Ces cookies gardent la trace des pages que vous consultez. Cela nous permet de vous montrer des annonces pertinentes sur Google et ses partenaires et de mesurer l'efficacité de nos campagnes.
Maximum 3 mois
MSCC | MUID | MUIDB | SRCHD | SRCHHPGUSR | SRCHUID | SRCHUSR | _uetsid
Ces cookies gardent la trace des pages que vous consultez. Cela nous permet de vous montrer des annonces pertinentes sur Bing et ses partenaires et de mesurer l'efficacité de nos campagnes.
Maximum 3 mois
_fbp* | _fbc*
Ces cookies permettent d’afficher des annonces publicitaires personnalisées (ciblage et reciblage publicitaire), mesurer l’efficacité de nos campagnes Facebook et analyser le fonctionnement du site.
Maximum 3 mois
Paramétrer les cookies
Enregistrer