97 partages |
Le piratage informatique (ou hacking) est une menace croissante dans notre société numérique qui consiste à accomplir des actes illégaux tels que l'accès non autorisé à des systèmes informatiques, le vol de données.
Pour faire face à cette forme de cybercriminalité, la France a prévu une règlementation afin de réprimander juridiquement de tels agissements.
En France, le cadre juridique relatif au piratage informatique est principalement défini par la loi de 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, ainsi que par le Code pénal.
Le Code pénal français réprime différentes infractions liées au piratage informatique. Parmi les principales infractions figurent l'accès frauduleux à un système informatique, l'atteinte aux données, le vol ou la destruction de données, la diffusion de programmes malveillants, le phishing...
Chacune de ces infractions est définie avec ses éléments constitutifs et les éléments de preuve nécessaires pour établir la culpabilité de l'auteur.
C'est ainsi que pour être reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, l'auteur devra avoir accompli des actes illégaux réprimandés par la loi.
Les sanctions pénales pour le piratage informatique en France varient en fonction de la gravité de l'infraction et des préjudices causés.
Les peines encourues peuvent aller de l'amende à l'emprisonnement.
C'est ainsi que l'accès frauduleux à un système informatique est puni de trois ans d'emprisonnement et de 100.000 euros d'amende.
L'atteinte aux données est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d'amende.
Dans certains cas, les peines peuvent être aggravées si les infractions sont commises en bande organisée, si elles causent des dommages importants ou si elles sont liées à des infractions terroristes.
Une question en Nos avocats vous répondent gratuitement | 83%de réponse |
* Durant les 60 dernièrs jours
Offre et délai minimum transmis par un avocat sur Alexia.fr au cours des 30 derniers jours dans au moins une région.