83 partages |
Le délit de presse est une infraction prévue par le Code pénal français. Il concerne les actes de diffamation, d'injure ou de provocation à la haine, à la discrimination ou à la violence commis à travers des moyens de communication tels que la presse écrite, la radio, la télévision ou internet. Cet article vise à présenter les différentes sanctions prévues par la loi en cas de délit de presse.
La diffamation est le fait d'imputer à une personne des faits qui portent atteinte à son honneur ou à sa considération.
Elle peut être commise de manière publique ou non publique.
En cas de diffamation publique, les sanctions prévues par la loi sont les suivantes :
- L'amende : l'auteur de la diffamation peut être condamné à payer une amende dont le montant peut varier en fonction de la gravité de l'infraction. Le maximum de l'amende encourue est fixé à 12.000 euros. Lorsque celle-ci vise une autorité publique (parlementaire, policier...), l'amende prononcée peut aller jusqu'à 45.000 euros.
- Les peines complémentaires : en plus de l'amende, le tribunal peut prononcer des peines complémentaires telles que la publication de la condamnation dans un journal, la confiscation des exemplaires de l'ouvrage diffamatoire, l'interdiction d'exercer une profession en lien avec les médias.
L'injure est le fait de tenir des propos outrageants, méprisants ou humiliants à l'égard d'une personne.
Elle peut également être commise de manière publique ou non publique. Les sanctions prévues par la loi en cas d'injure publique sont les suivantes :
- L'amende : l'auteur de l'injure peut être condamné à payer une amende dont le montant peut varier en fonction de la gravité de l'infraction. Le maximum de l'amende encourue est fixé 12.000 euros. Lorsque l'injure publique revêt un caractère raciste, sexiste, homophobe ou handiphobe, elle peut être punie d'un an d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.
- Les peines complémentaires : en plus de l'amende, le tribunal peut prononcer des peines complémentaires telles que la publication de la condamnation dans un journal, la confiscation des exemplaires de l'ouvrage injurieux, l'interdiction d'exercer une profession en lien avec les médias.
En cas de délit de presse, la victime peut demander réparation du préjudice subi en réclamant des dommages et intérêts. Le montant de ces dommages et intérêts est fixé par le tribunal en fonction du préjudice moral et matériel subi par la victime.
La victime d'un délit de presse peut également exercer son droit de réponse en demandant la publication d'un texte dans le média ayant diffusé les propos diffamatoires ou injurieux. Ce droit de réponse permet à la victime de rétablir sa réputation et de faire connaître sa version des faits.
Une question en Nos avocats vous répondent gratuitement | 83%de réponse |
* Durant les 60 dernièrs jours
Offre et délai minimum transmis par un avocat sur Alexia.fr au cours des 30 derniers jours dans au moins une région.