Première étape : création d'une holding de reprise
Le dirigeant actionnaire crée une société holding de reprise à laquelle il va apporter une partie du capital de son entreprise.
N'apportant qu'une partie de ses droits sociaux, le dirigeant actionnaire continue de détenir une partie du capital de la société cible. Sa participation peut être minoritaire ou majoritaire. De ce choix, dépend l'étendue de celle des capitaux-investisseurs.
Les capitaux-investisseurs peuvent donc être minoritaires ou majoritaires. De manière générale, ils sont minoritaires car ils veulent un retour sur leur investissement et non participer à la gestion de l'entreprise.
Le paiement de l'entreprise par la holding de reprise s'effectuera par l'apport en fonds propres du capital-investisseur et par la dette contractée par la holding.
Le dirigeant actionnaire continue à diriger son entreprise tout en devenant un actionnaire substantiel de la holding de reprise. Ainsi, tout en conservant sa société, il transforme une partie de son patrimoine professionnel (ses parts dans la société cible) en patrimoine personnel (liquidités issues du produit de la vente de ses parts à la holding de reprise).
Deuxième étape : rachat de la totalité du capital de la société cible par la société de reprise
La holding de reprise va s'endetter auprès d'un établissement bancaire afin de racheter au dirigeant de la société cible le solde des titres qu'il détient toujours.
Au cours de cette opération, le dirigeant actionnaire va bénéficier d'une plus-value liée à la revente de ses actions.
L'objectif commun des deux parties est le développement de l'entreprise pour la revendre à moyen/long terme. Généralement, les capital-investisseurs s'engagent pour un minimum de 3 ans (minimum pour récupérer son investissement) et pour un maximum de sept (7) ans.