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Par une décision du 3 octobre 2024, qui sera fichée au recueil Lebon, le Conseil d'Etat précise que le locataire - en l'occurrence dans le cadre d'un bail commercial - d'un bien faisant l'objet d'une expropriation est recevable à agir contre l'arrêté déclarant le bien cessible.
Les juges du Palais-Royal rappellent ensuite que le locataire n'a pas à se voir notifier l'arrêté déclarant cessible la parcelle en cause.
Quid, dans ces conditions, du point de départ du délai de recours contentieux du preneur à bail ?
Le Conseil d'Etat, après avoir rappelé les dispositions législatives et règlementaires utiles, en déduit que le point de départ du délai de recours contentieux est, pour le preneur, la date de publication dudit arrêté.
Aux termes du quatrième point de cette décision, le Conseil d'Etat considère pour refuser d'admettre le pourvoi :
" [que s]i le preneur à bail d'un bien immobilier, titulaire de droits personnels à ce titre, justifie d'un intérêt lui donnant qualité pour contester devant le juge de l'excès de pouvoir la légalité d'un arrêté déclarant cessible une parcelle dont il est locataire, il n'est pas, à la différence du propriétaire de la parcelle, au nombre des personnes destinataires de cet arrêté auxquelles il doit être notifié. Par suite, la publication régulière d'un tel arrêté a pour effet de faire courir le délai de recours contentieux à son encontre ".
=> Conseil d'Etat, 3 octobre 2024, n°491297
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