Fermer X
Se connecter
Mot de passe oublié
Vous êtes avocats ?
Inscrivez-vous gratuitement
10 mises en relation offertes
Créer mon compte avocat
Fiche pratique rédigée par Maître Samuel ZUBAROGLU
Maître ZUBAROGLU

Tout savoir sur l'indemnisation de l'accident de la circulation

Dommage corporel / Accident de la route / Par Maître ZUBAROGLU, Avocat, Publié le 17/02/2020 à 13h17
100
partages

Les accidents de la circulation sont soumis à un régime d'indemnisation spécial depuis l'entrée en vigueur de la loi "Badinter" du 5 juillet 1985.

La loi a pour objectif de régir les accidents impliquant au moins un véhicule circulant par voie terrestre, pourvu d'un moteur à propulsion.

Les trains et les tramways, circulant sur des rails, sont donc exclus du champ d'application de la loi, excepté les cas où ces derniers croisent une voie de circulation ouverte aux véhicules terrestres à moteur (VTM).

Pour déterminer si ce système d'indemnisation vous concerne, il faut examiner les notions telles que définies par la loi mais également telles qu'interprétées par les tribunaux.

Trouvez votre avocat droit du dommage corporel
Premier rendez-vous gratuit

La notion de circulation

La notion de circulation est entendue très largement par les tribunaux.

Ainsi, il n'est pas nécessaire que le véhicule ait été en mouvement pour que la loi trouve à s'appliquer.

Il suffit que le véhicule ait eu une fonction de déplacement, un véhicule en stationnement ou à l'arrêt est considéré comme accomplissant une fonction de déplacement, en revanche, un véhicule utilisé pour une autre fonction, comme instrument de travail par exemple (camion-restaurant etc...) se verra exclu du champ d'application de la loi.

Ne sont donc pas non plus concernés, les véhicules totalement immobilisés ou ceux dont l'usage étranger à la fonction de déplacement est à l'origine du dommage.

La notion d'implication

La notion d'implication du véhicule terrestre à moteur dans l'accident, est, elle aussi interprétée très largement par les tribunaux. Il n'est aucunement exigé qu'un lien causal soit établit entre le véhicule terrestre et l'accident de la circulation, Il faut cependant distinguer deux situations différentes :

1.Implication du VTM dans l'accident par contact matériel.

Dans ce cas de figure, le véhicule est impliqué dans l'accident qu'il eut été en mouvement, à l'arrêt ou en stationnement. Le conducteur ou le gardien du véhicule ne peut retourner la présomption d'implication en rapportant la preuve contraire.

2.Implication du VTM dans l'accident sans contact matériel.

Dans ce contexte, si le préjudice subi par la victime survient dans un temps voisin de l'accident ou que le préjudice subi par la victime est une suite prévisible de l'accident, pèsera alors sur le conducteur ou le gardien du VTM, une présomption d'implication qu'il pourra renverser en apportant la preuve contraire.

Si le préjudice ne survient que dans un temps éloigné de l(accident, il appartiendra au demandeur de prouver que celui-ci trouve sa cause dans l'accident constaté.

Les causes d'exonérations

Le conducteur ou le gardien d'un VTM impliqué dans un accident ne peut pas s'exonérer de sa responsabilité en invoquant la force majeure ou le fait d'un tiers.

Cependant, la loi énonce que la faute de la victime aura une incidence sur le montant de l'indemnisation, voir sur son exclusion dans certains cas.

Dans ce cadre, la loi distingue deux situations, selon le type de dommage et selon la personne de la victime :

1.La distinction entre dommage aux biens et dommages à la personne

Si l'accident a provoqué un dommage aux biens, la faute de la victime a pour conséquence de limiter ou d'exclure le droit à réparation.

Si l'accident a provoqué un dommage à la personne, seule une faute qualifiée peut exclure ou limiter le droit à indemnisation de la victime.

2.La distinction opérée selon la personne de la victime.

Si la victime est conductrice, sa faute limite ou exclue l'indemnisation des dommages subis en principe.

Il doit toutefois exister un lien de causalité entre la faute commise et le préjudice subi.

Si la victime est non-conductrice, on ne peut lui opposer sa propre faute en principe.

Mais par exception, s'agissant des victimes non-conductrices âgées de plus de 16 ans et de moins de 70 ans sans incapacité permanente ou invalidité de plus de 80 %, elles peuvent se voir opposer leur faute inexcusable ou intentionnelle.

Les victimes non-conductrices âgées de moins de 16 ans et de plus de 70 ans, ayant une incapacité permanente ou une invalidité de plus de 80%, ne peuvent se voir opposer que leur faute intentionnelle.

Une faute inexcusable est une faute volontaire dont la victime avait conscience, d'une exceptionnelle gravité et n'étant pas justifiée par une cause quelconque.

Tandis qu'une faute intentionnelle est une faute supposant que son auteur ait volontairement cherché à produire le dommage.

Fiche pratique rédigée par Maître Samuel ZUBAROGLU
Maître ZUBAROGLU
Une question en droit du dommage corporel ?
Nos avocats vous répondent gratuitement
83%de réponse
Aller plus loin
Vous venez d'être victime d'un accident de la circulation et vous vous sentez démuni face à l'ampleur des démarches que vous devez accomplir. l'avocat peut vous assister dès...
Lorsque le dommage corporel est imputable à un accident de la circulation dans lequel est impliqué un véhicule terrestre à moteur (vtm), l'assureur du véhicule responsable est...
La victime d’un accident de la route, lorsqu’il ne s’agit pas d’un conducteur, est intégralement indemnisée. quand le conducteur est victime...
Continuer sans accepter
Votre choix concernant les cookies
Nous utilisons des cookies pour optimiser les fonctionnalités du site et vous offrir la meilleure expérience possible.
Réglage personnalisé
Accepter
Nécessaire
Les cookies nécessaires contribuent à rendre un site web utilisable en activant des fonctions de base comme la navigation de page et l'accès aux zones sécurisées du site web. Le site web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies.
Marketing
Les cookies marketing sont utilisés pour effectuer le suivi des visiteurs au travers des sites web. Le but est d'afficher des publicités qui sont pertinentes et intéressantes pour l'utilisateur individuel et donc plus précieuses pour les éditeurs et annonceurs tiers.
Liste des cookies marketing utilisés :
En savoir plusGoogle Analytics
_gat* | __utm* | _ga* | _gid
Avec Google Analytics, nous mesurons comment vous utilisez nos sites, comment vous avez trouvé notre site et si vous rencontrez des erreurs. Nous utilisons ces données pour améliorer notre site.
Maximum 12 mois
En savoir plusGoogle Tag Manager
_dc_gtm_UA* | _gcl*_sc*
Avec Google Tag Manager, nous pouvons placer et gérer d'autres cookies sur le site web.
Maximum 12 mois
En savoir plusGoogle Ads
_dc_gtm_UA* | _gcl*_sc*
Ces cookies gardent la trace des pages que vous consultez. Cela nous permet de vous montrer des annonces pertinentes sur Google et ses partenaires et de mesurer l'efficacité de nos campagnes.
Maximum 3 mois
MSCC | MUID | MUIDB | SRCHD | SRCHHPGUSR | SRCHUID | SRCHUSR | _uetsid
Ces cookies gardent la trace des pages que vous consultez. Cela nous permet de vous montrer des annonces pertinentes sur Bing et ses partenaires et de mesurer l'efficacité de nos campagnes.
Maximum 3 mois
_fbp* | _fbc*
Ces cookies permettent d’afficher des annonces publicitaires personnalisées (ciblage et reciblage publicitaire), mesurer l’efficacité de nos campagnes Facebook et analyser le fonctionnement du site.
Maximum 3 mois
Paramétrer les cookies
Enregistrer