La réponse donnée précédemment ne me semble pas en adéquation avec la question posée.
Le certificat d'urbanisme opérationnel (CUb) évoqué ne donne aucune indication sur le délai d'instruction.
Pour schématiser, le CUb donne une photographie à un instant T dès dispositions d'urbanisme en vigueur dans la commune et la constructibilité éventuelle. Tout ça en fonction du zonage, des servitudes, de la présence des réseaux à proximité... Mais c'est seulement d'un point de vue théorique.
Si vous avez lu l'article cité précédemment, vous avez la réponse à votre question.
Cdlt
il y a 4 ans
Bonjour
Ok merci donc vous me conseiller d'amener à la mairie les pièces complémentaires à ma demande ?
Et après attendre pour les mettre au tribunal administratif car ils ont pas respecter les délais pour me prévenir ?
il y a 4 ans
Si vous amenez les pièces complémentaires (quelles sont-elles d'ailleurs), c'est dans le but d'obtenir l'autorisation souhaitée. A ce titre, j'opterai plutôt sur l'hypothèse que l'UDAP vous demande de faire autrement que ce qui était projeté, d'où la demande de pièce reçue.
S'il y avait refus de l'UDAP, normalement la commune aurait dû vous notifier un refus puisque cet avis est conforme et que la commune doit le suivre.
Vous pouvez, sur la base de ce courrier tardif vous prévaloir d'un accord tacite. Mais cela n'empêcherait pas la commune de procéder au retrait de l'autorisation tacitement obtenue parce que la décision serait entachée d'illégalité.
Un avocat pourra vous renseigner bien mieux que moi sur la procédure à suivre.
il y a 4 ans
Cher Monsieur,
L'autorité compétente dispose d'un délai d'un mois à compter du dépôt de votre demande d'autorisation pour vous adresser une éventuelle demande de pièces complémentaires et/ou vous informer d'une modification du délai d'instruction.
A défaut de notification dans ce délai d'un mois, le délai d'instruction initial n'est pas modifié.
Par suite, une autorisation tacite a pu naître à profit.
Or, l'éventuel refus d'autorisation qui vous serait opposé s'analysera alors comme valant retrait de l'autorisation tacite.
En l'absence de respect d'une procédure contradictoire préalable, ce retrait / refus est illégal.
Toutefois, l'autorité compétente dispose d'un délai de trois mois pour éventuellement procéder à un retrait régulier.
Par conséquent, il ne faut pas attirer l'attention de la Commune de manière prématurée.
Pour autant, votre délai de contestation est deux mois plus un jour à compter de la notification du refus d'autorisation.
Il est recommandé de vous faire assister par un avocat afin qu'il puisse tirer profit d'un éventuel vice de procédure.
Mon Cabinet se tient à votre disposition sur ce site via une demande exclusive de devis.
Merci d'indiquer que la question est résolue.
Bien cordialement,
Maître Pierre-François STUART
il y a 4 ans
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