Bonjour,
Compte tenu de l'existence de biens soumis à publicité foncière, il vous faut liquider votre régime matrimonial avant de
divorcer.
Le notaire tiendra compte de la valeur des biens et procédera à un partage. La différence entre les deux valeurs pourrait éventuellement correspondre au montant d'une prestation compensatoire.
Le partage de biens commun est soumis à un droit d'enregistrement ou à une taxe de publicité foncière ; on appelle ça le « droit de partage ».
Ce droit d'enregistrement perçu par l'Administration fiscale, calculé sur l'actif net partagé (c'est-à-dire après déduction des dettes et des frais de notaire éventuels) est fixé depuis le 1er janvier 2012 à 2,50 %.
La rémunération du notaire comprendra :
les émoluments d'actes calculés à partir d'un pourcentage sur la valeur brute des biens à partager (auxquels s'ajoute la TVA),
les émoluments de formalités rendus nécessaires et débours,
les frais du conservateur des hypothèque.
Demander au notaire une estimation plus précise.
Enfin, une autre solution pourrait être envisagée : placer les biens dans convention d'indivision à durée indéterminée le cas échéant. Vous resterez ainsi co-propriétaire et chacun de vous sera redevable d'une indemnité d'occupation compensable à hauteur de celle la plus faible.
Seules ces 2 solutions vous permettent de divorcer par consentement mutuel.
Je pense avoir répondu à votre question,
Cordialement