Bonjour,
Mon épouse est étrangère et nous avons d'importants désaccords relatifs à l'éducation de notre fils de deux mois.
Bien qu'ayant un emploi, elle ne souhaite pas reprendre le travail à l'issue de son congé maternité, même progressivement, alors que nous avons une place en crèche mais culturellement elle ne veut pas confier notre enfant à la crèche, arguant qu'avant 1 an ce serait trop tôt.
Elle n'a pas travaillé assez longtemps pour prendre un congé parental.
Je pense que nous ne pouvons pas nous passer de son revenu et je ne veux pas assumer de me retrouver SDF avec mon fils parce que sa maman ne veut pas le confier à la crèche et que nous n'avons pas assez pour vivre normalement. Quand nous nous sommes mariés elle ne travaillait pas et c'était très difficile. Je ne veux surtout pas retomber dans cette situation.
Restent donc deux solutions : 1. Qu'elle finisse par accepter de le mettre en crèche 2. Le divorce
En cas de
divorce je pense qu'à 95% elle retournera au Tadjikistan, son pays d'origine, car hormis le fait de m'avoir rejoint rien ne la retient en France (outre notre fils bien sûr)
D'où ma question : pensez-vous qu'un JAF considère qu'il est conforme à l'intérêt de l'enfant de le confier à sa mère alors qu'elle va très probablement l'emmener dans un des pays les plus pauvres du monde, corrompu, aux systèmes de santé et d'éducation défaillants, où ses opportunités seront extrêmement limitées ?
Pensez-vous qu'un JAF considère qu'il est conforme à l'intérêt de l'enfant de le confier à sa mère qui a un emploi mais veut le quitter pour ne pas mettre l'enfant en crèche - alors qu'actuellement nous avons une situation correcte ?
Je précise que mon fils est né en France et a la nationalité française.
Mon épouse a une carte de séjour pluriannuelle valable jusqu'au printemps 2019.
Merci de vos réponses