Bonjour,
En principe, les époux sont tenus solidairement des dettes contactées par l'un d'eux pendant le marriage. Toutefois, cette solidarité ne vaut que pour les dettes ayant pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants (art 220 du code civil).
La séparation ne fait pas obstacle à l'application de ce principe tant que le
divorce n'est pas prononcé.
La jurisprudence considère néamoins que les dettes de dommages et intérêts résultants d'une condamnation pénale n'entrent pas dans la catégorie des dépenses ménagères soumises à solidarité.
Espérant avoir répondu à votre interrogation.