Assignation de divorce

Sujet initié par Maklouka, il y a 7 ans - 5031 vues

Bonjour,

Ma femme a quitté le domicile conjugale en 2014 (elle a volée 20 mille euro de mon compte). J'ai déposé une plainte disparition inquiétante des enfants dans le commissariat. Elle a été convoqué le lendemain et elle a indiqué qu'elle a déposé une plainte dans une autre commissariat. Elle a resté 2 mois, et après elle m'envoie un texto: je veux revenir à la maison. Ma réponse non, c'est fini, çà tombe bien, après 2 jours le commissariat m'appelle que madame a déposée une plainte dans une autre commissariat (agression en 2013), je l'ai montré le message, la plainte est placé sans suite parce qu'ils ont compris, en plus elle dépose dans une commissariat hors notre commune. Après, elle m'appelle me disent que les policiers sont vos amis parce que la plainte a été placé sans suite.

J'ai lancé la procédure de divorce Décembre 2015. Le JAF a rendu depuis 31 juillet 2016 les mesures provisoires pour les enfants.

Depuis décembre 2016, elle me donne pas mes enfants, parfois, elle me donne, j'ai fait des mains 8 courantes, le commissariat refuse de prendre une plainte de non présentation des enfants. Elle me fait juste une main courante.

En 2017, mon ex a déposée une autre plainte dans une autre commissariat (je ne sais pas même de quoi parle), le commissariat m'appelle on va envoyer votre dossier au parquet que vous voyez directement avec le juge.

Aujourd'hui, je veux assigner la divorce, j'ai consulté 3 avocats: 2 avocats disent vous avez le droit et
un autre dit non. Que ce que vous pensez ?

https://www.alexia.fr/questions/182395/assignation-de-divorce.htm

Réponse de mon avocat:

Vous me demandez de lancer l’assignation sur la base de la faute (article 242).
Aussi bien vous concernant que concernant votre épouse, la faute, en l'état, n'est pas caractérisée. Dès lors, votre assignation risque fortement d'être infondée et les demandes, notamment celle de votre divorce, rejetées.

A défaut d'avoir l'acceptation de votre épouse ou l'écoulement de 24 mois depuis votre séparation effective, je vous déconseille, en l'état, de partir sur le fondement de la faute, à moins que ayez une suite favorable en ce sens à votre plainte pénale.

Merci de vos réponses