Patrick oury
13 rue du Point de Vue
14100 Lisieux.
Tel :
#Numéro de téléphone# Maître,
Le jugement rendu au mois du novembre 2016 est loin de me plaire.
J'ai été débouté de ma demande par Madame la Juge aux Affaires Familiales Anne-Sophie Giret concernant : Le droit au devoir de secours entre époux.
Ma femme est partie pour des raisons liées à mon état de santé. Elle ne le dit pas ouvertement. Notre séparation est pourtant un classique de la famille lorsque l'un des ces membres a subi un traumatisme de la vie.
Une personne dépressive est difficile à vivre, avec en plus des troubles neurologiques... Lui demander d'être sociable alors que la majorité des handicapés ont des attitudes d?asociabilités envers leur entourage, est un manque de respect des malades.
Un traitement « antidépresseur » et un suivi par médecin psychiatre depuis plus de 20 ans. S'il suffisait d'arrêter le traitement pour ne plus être malade, le médecin aurait interrompu le traitement.
Une référence de vie de couple avec un enfant est impossible dans les conditions d'union avec une personne atteinte de maladies chroniques reconnues. Le vivre ensemble doit être adapté à la vie commune.
Ma femme a continué sa vie sans se préoccuper du futur du couple. Nous avons mis au monde un enfant, Héloïse, le 14 octobre 2001. Elle était parfaitement au courant de mon état de santé.
Elle n'a effectué aucun travail résilience de couple afin de préservé l'unité au sein de notre famille. Héloïse vit avec sa mère sans son père aujourd'hui.
Son départ est un abandon pour le malade, il reste seul livré à lui même. Elle emmène l'enfant avec lequel il ne peut plus communiquer.
Sa fille abandonne son père par procuration. Elle n'a rien demandé, l'absence de son père la marquera pour la vie.
Son père, enseignant de formation sciences physiques, ne pourra lui fournir l'aide à ses études, elle entre en septembre 2017 en première S.
Je suis privé de l'éducation de mon enfant.
Je suis privé de l'amour de ma fille.
Madame véronique oury a demandé le divorce, elle demande la garde de notre fille. Elle obtiendra les deux. Ma santé et ma situation, pensionné de l'éducation national pour invalidité, ne me permet pas de rivaliser !
Mon handicap est classé à 70 pour 100, handicap neurologique et handicap psychiatrique associées.
Je ne peux plus travailler,
Ma pension est 3 fois inférieure au salaire de ma femme.
Ces conditions de vie, divorce, poseront de graves problèmes matériels à la poursuite des études de ma fille.
Le
divorce améliore la vie de ma femme, c'est une évidence.
Il coupe le lien entre le père et l'enfant.
Il casse le devenir de l'enfant et la reconstruction, toujours d?actualité, de la vie du père.
Madame le Juge a rendu l?ordonnance de non-conciliation suivant les délibérés des deux avocats lors de l?audience du 26 novembre. Il me faut un avocat spécialisé dont les éléments de droit seront non réfutable par le Juge sur ma requête de reconnaissance du « devoir de secours entre époux ». Le divorce ne sera établi au plus tôt qu'en 2019.
Si vous pouvez me conseiller un avocat à la hauteur de la situation, contactez moi par mail «
#Adresse email# ».
Quelque soit le jugement rendu, il ne changera pas la situation de ma fille ni mon état de santé.
Pour ma fille,
Pour une baisse de mon niveau de vie,
Pour atteinte à la reconstruction de mon identité en tant que personne,
Pour raison de moralité d'union, mariage civil en 1994,
Pour le devenir de notre vie.
Je vous pris d'agréer, Maître, mes sincères salutations.
Patrick oury
documentation :Michel Delage,
Professeur psychiatre et spécialiste en thérapie familiale.
La Résilience Familiale,
Edition : Odile Jacob.
Page 275 à 279, visible sur « books.
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