Bonjour Maître,
Je suis français, je me suis marié en Tunisie en 2016. Nous nous sommes séparés en 2018 (sans enfants). Le mariage n’a pas été transcrit en France. Je suis revenu vivre en France, avec sans doute un projet de départ à l'étranger d'ici à la fin de l'année.
Si nous étions d’accord sur le principe de la séparation, dès que je suis rentré en France, ma conjointe m’a demandé plus d’argent alors que je lui en avais laissé afin qu’elle puisse avoir de quoi s’organiser pour les 3 mois à venir. Elle a exercé une forme de chantage, passant des messages calomnieux auprès de certains de mes amis au travers des réseaux sociaux y compris avec de faux profils.
Je n’ai pas cédé, donc elle a continué. Le but pour elle dans ce mariage était de ne plus travailler et d’avoir quelqu’un qui fasse bouillir la marmite, et rien d’autre.
J’apprends par un ami qui vit en Tunisie qu’elle aurait pris un avocat avec une partie de l’argent que je lui avais laissé et qu’une audience de tribunal aurait lieu le mois prochain en Tunisie. Sur le principe d'un
divorce je n'ai aucune objection bien entendu, mais ce n'est pas ce qu'elle cherche. Je ne suis pas informé et à ce jour je n’ai pas été averti et donc pas cité et ce serait dans moins d’un mois...
L’unique but est bien sûr d’obtenir une pension alimentaire pour continuer à vivre sans travailler.
Question : j’ai trouvé des infos sur des procédures dites exequatur. Un étranger n’aura jamais raison devant un tribunal tunisien. Le divorce n’ayant pas été transcrit en France j’ai lu quelque part que je n’étais pas considéré comme marié dans mon pays. Quelle incidence aurait cet état de fait sur une procédure de sa part ?
Quels sont les risques encourus à mon niveau si sa démarche était confirmée ?
Merci de vos réponses