Après 23 ans de vie commune je suis en instance de
divorce. Mariage contracté en Mai 2022.
-décision de séparation (après de nombreuses tentatives) Avril 23 (j'ai pu me poser enfin pour réfléchir à ma vie) et installation dans mon appartement d'Ajaccio après y avoir trouvé un travail. Notre fille de 16 ans a décidé de me suivre provoquant la fureur de mon mari.
-décès brutal de mon fils ainé d'un premier mariage à 28 ans en 2018 dans contexte de maladie chronique. Arrêt maladie 9 mois et deux hospitalisations et contrainte de reprendre mon travail à temps partiel augmenté d'un nouveau travail dans un contexte économique familial catastrophique. Etat de stress post traumatique diagnostiqué. En 2020 découverte que j'avais été victime d'inceste par mon père, dont je reste amnésique, par révélation de ma soeur ainée.
-Durant mon arrêt(2018 à 19) mari en arrêt maladie lui aussi mais il a choisi de ne pas reprendre un travail à ma place dans ce contexte. Problème de santé pour lequel il a finalement obtenu une inval 2 après 3 ans d'arrêt, pourtant amélioré après intervention chir mais préfère garder le bénéfice de son inval sans déclarer le changement de sa situation médicale. Il a pourtant "travaillé" bénévolement en refusant un contrat salarié (20 heures/semaine) pour ne pas perdre sa pension qui s'élève à 1420E/m, montrant qu'il est donc en capacité de travailler.
-maison achetée en SCI en 2009: lui 30% mais gérant de la SCI et moi 70% mais ayant quasi remboursé totalité emprunts moi même. Statuts de la SCI rédigés par une avocate qu'il avait prise de son côté. A tenu des chambres d'hôtes au domicile durant 10 ans. Outil de travail utilisé gratuitement. (Grande différence de rémunération entre nous durant les 23 ans). Depuis la séparation, il habite sans convention gratuitement dans la maison et bloque la vente (une offre en Juin 23 730000E refusée par lui).Obstruction pour les visites de l'agence.
-emprise et violences psycho durant toute la vie commune dont je n'ai jamais parlé par honte (je suis médecin)sauf à un frère et quelques amies intimes. j'ai toujours "porté" toute la famille, en assumant aussi le côté financier. Première plainte suite à des violences physiques sur les conseils de mon avocate lors de la réunion AG SCI en Sept 23. Orientée immédiatement vers la cellule spécialisée en violences au commissariat expertise psycho réalisée qui confirme la relation d'emprise. et suivie depuis par psychologue association spécialisée.
-durant ma période de deuil, de 2018 à la séparation, mari comportement moins tyrannique, de façon intentionnelle pour obtenir ce qu'il veut, mais durant cette période de grande faiblesse en a profité pour me faire vendre ma maison (il a fait toutes les démarches) que je destinais à mon fils qui a servi à rembourser la fin de l'emprunt pour la maisons en SCI (près de 150000E) au lieu que je l'utilise pour l'achat de l'appartement à Ajaccio,, m'a fait contracter un prêt auto et deux prêts à la consommation, et m'a amenée vers notre mariage (régime séparation de biens).
Depuis ma décision de partir a pris une avocate très offensive (et c'est une façon de garder son emprise sur moi. Il a aussi appelé toutes mes relations familiales et amicales pour tenter de m'isoler) pour demander une contribution aux charges du mariage (condamnée à lui verser 10700E que je dois) en argumentant sur son invalidité que je connaissais au moment du mariage, et le fait que je sois partie loin (en réalité pour pouvoir me protéger de ses agissements), et mesures provisoires du JAF pour le divorce condamnée à lui verser 800E par mois depuis Août 23, alors qu'il n'a aucune charge de logement, ne verse rien pour contribuer à l'éducation de notre fille, qu'il ne veut pas travailler, et qu'il s'est installé dans notre maison avec sa nouvelle compagne dont je pense qu'il avait déjà une relation antérieure.
De mon côté je dois rembourser le prêt immo de mon appartement de 1540E/m, les emprunts en cours et je verse 620E/m à ma fille issue de mon premier mariage, en cours de RQTH car elle est dans une dépression très sévère avec hospitalisations et Tentatives de suicide depuis le décès de son frère. Elle même a subi des violences de la part de son beau père.
Depuis ces décisions devant les difficultés financières liées à ces décisions j'ai dû faire une demande de dossier de surendettement en cours.
Mes questions:
-faut il lier le contexte et la plainte concernant les violences psychiques reçues, à mon dossier de divorce (ce que n'a pas fait mon avocate actuelle) et dans les dossiers d'appel des décisions déjà prises? Et comment le faire? Une collègue docteure en droit spécialisée en RPS et harcèlement m'a parlé de "Manoeuvres dolosives" à mettre en avant. Qu'en pensez vous?
Je vous remercie de bien vouloir m'éclairer dans cette situation complexe et qui a des conséquences graves pour mes filles et moi.
Je vois mon avocate cet après midi.