Bonjour,
Je fais appel à vous pour exprimer ma situation actuelle et solliciter votre expertise dans la protection de mes droits et de ceux de mes enfants.
Suite à une requête de divorce déposée le 14 janvier 2019 et une audience de non-conciliation le 17 décembre 2019 avec défaut de comparution de Monsieur, une ordonnance avait été émise pour l'attribution conjointe de la jouissance du domicile familial, l'exercice conjoint de l'autorité parentale, la résidence en alternance, et la prise en charge partagée des frais d'éducation et d'entretien de nos 3 enfants (17, 15 et 12 ans).
Cette ordonnance est désormais caduque.
Cependant, depuis mon départ du domicile familial le 21 avril 2020, aucun de mes avocats n'a informé le juge de cette situation. De plus, mon ex-conjoint a pris des mesures pour bloquer la réexpédition de mon courrier. J’ai fait une main courante pour cet incident
Je sais par l’un de mes enfants que j’ai reçu un courrier me demandant de payer les frais de justice de cette procédure de divorce non aboutie mais monsieur ne m’a jamais transmis le courrier. Ni même mon avocat. Je ne sais pas ce qu’il en est à l’heure actuelle.
Mon ex-conjoint a demandé à ce que les allocations familiales de la CAF soient partagées entre nous deux, alors même qu'il garde pour lui seul les charges de famille qui lui sont versées par l'armée. Il est important de noter que le montant de ces charges de famille est nettement plus élevé que celui des allocations familiales de la CAF globale.
Cette situation déséquilibrée dans la répartition des ressources financières soulève des questions quant à la juste contribution de chacun à l'entretien et à l'éducation de nos enfants.
Depuis, mon ex-conjoint occupe « seul » le logement familial sans verser d'indemnité d'occupation pour son utilisation exclusive. Parallèlement, je n'ai pas non plus payé le crédit immobilier depuis mon départ, considérant que je ne bénéficie plus du logement.
Aucun de mes anciens avocats n'a jugé utile de demander une indemnité d'occupation pour le logement occupé par mon ex-conjoint. Je souhaiterais savoir s'il est possible de faire valoir cette absence de demande d'indemnité d'occupation dans le cadre de notre situation actuelle, afin de me protéger de réclamations pour impayé du crédit.
Je dois quitter l’appartement que j’occupe actuellement et j’aurai aimé investir mais ma situation conjugale vis-à-vis de ce prêt contracté en commun m’y empêche. Je n’ai droit à aucune aide sociale car on m’explique que je suis propriétaire d’une maison. Si je retourne y vivre je ne pourrais plus
divorcer car ce n’est pas le désir de Monsieur.
De plus, je tiens à souligner que mon ex-conjoint héberge régulièrement des personnes à plus ou moins long terme dans le logement familial, sans mon consentement. Je suppose que ces arrangements ne sont pas gratuits, et je ne bénéficie donc pas de ces services. Cette situation soulève des questions quant à la sécurité et au bien-être de nos enfants, d'autant plus que mon ex-conjoint semble prendre des décisions concernant leur garde et leur sécurité sans me consulter.
Par le passé, lorsque mon ex-conjoint a emmené nos filles en vacances ma fille ainée m’a rapporté avoir présenté les symptômes d'une insolation. Malheureusement, plutôt que de réagir de manière appropriée pour s'occuper d'elle, son père est simplement parti se coucher, laissant une tierce personne, nommée Cyril, prendre en charge les besoins de notre fille.
Il a également laissé nos filles avec une jeune femme de 19 ans rencontrée sur internet pour les emmener à un examen de natation, tandis qu'il recevait des amis à la maison, alors qu'il m'avait promis d'être présent pour nos filles.
Durant cette journée, un incident s'est produit, entraînant une enquête de l’ASE. Malgré cette situation préoccupante, je pensais sincèrement que mon ex-conjoint cesserait de confier nos enfants à des inconnus.
Malheureusement, j’ai appris récemment que mon ex-conjoint avais permis à Yann, qui semble avoir plus de 30 ans, d'emmener notre fils 12 ans passer une soirée et une nuit à jouer à des jeux vidéo chez lui.
Lorsque Yann vivait au domicile de mon ex conjoint durant le confinement, il participait aux taches ménagère dont la cuisine les courses et le linge, (mes filles était gênées de lui confier leur sous vêtement à laver et m’ont demandé de m’occuper exclusivement de leur linge) Yann n’avait pas une attitude correcte vis-à-vis de nos enfants (Envoie un message vocal à ma fille ainée où il chante « j’ai la quequette qui colle » envoi d’un sms à ma 2ème fille avec un escargot géant elle qui a la phobie des escargot)
Concernant la sécurité et le bien-être de ma fille ainée. Elle m’envoyait souvent des messages pour m’expliquer des situations de tensions avec son père (insulte, privation de repas…) Le 25 février dernier, ma fille a disparu pendant plusieurs heures, ce qui a suscité une grande inquiétude de ma part lorsque son père me l’a appris. Cependant, je suis consternée de constater que cette disparition ne semblait pas préoccuper son père, qui n'a pas pris d'initiative pour alerter la police. C'est moi qui ai dû lui conseiller d'appeler la police pour signaler la disparition de notre fille.
Je suis inquiète quant à la capacité de son père à assurer sa sécurité et sa protection. Bien que je sois prête à accepter que ma fille vive chez son père (suite au refus de revenir chez moi car je lui ai confisqué son téléphone pendant 24h) si tel est son souhait, je reste profondément préoccupée par la situation chez lui. Je crains que ma fille ne soit pas suffisamment encadrée et soutenue. J’aimerai vivement qu'elle bénéficie d'un suivi psychologique et éducatif pour l'aider à traverser cette période difficile.
Je souhaite également souligner que mon ex-conjoint est très procédurier. Il a déjà obtenu gain de cause dans des recours concernant sa mutation et sa notation au sein de l’armée de l’air, démontrant sa capacité à utiliser le système à son avantage.
De plus, j'ai découvert qu'il aurait été l’auteur de harcèlement sur l’une de ses subordonnées, ce qui soulève des préoccupations quant à son comportement
En outre, je crains que mon ex-conjoint ne souffre de tendances mythomaniaques, comme en témoigne son récit fantaisiste selon lequel ses parents auraient été condamnés pour la vente d'armes et d'objets de culte nazis. J'ai découvert que ces allégations étaient fausses, après avoir eu mon beau-père au téléphone pour la première fois en 2021.
Je suis ouverte à toute suggestion ou action légale pour résoudre cette situation et garantir la sécurité de nos enfants. Votre expertise et votre assistance dans cette affaire seraient grandement appréciées.
Merci de vos réponses