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En cas de divorce et en présence d'enfants, un droit de visite et d’hébergement est mis en place, soit directement par les parents soit par le juge aux affaires familiales, au bénéfice du parent chez qui ne réside pas habituellement les enfants.
Au moment du divorce ou de la séparation, les parents peuvent se mettre d'accord pour fixer les modalités d'exercice du droit de visite du parent non résidant. Dans le cas d'un divorce par consentement mutuel devant notaire, ils transcrivent alors cet accord dans leur convention de divorce. Dans le cas d'un divorce judiciaire, ils devront faire homologuer leur accord par le juge aux affaires familiales, qui vérifiera que ce dernier est conforme à l'intérêt de l'enfant. Le tribunal compétent pour fixer ce droit est le tribunal de grande instance du lieu où demeure l'enfant.
En cas de désaccord des parents, le juge aux affaires familiales tranchera et décidera des modalités d'exercice de ce droit.
En pratique on peut remarquer que le droit de visite et d'hébergement est fixé habituellement à un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires. Toutefois, il ne s'agit que d'une pratique généralement constatée qui n'a aucun caractère obligatoire.
En effet le droit de visite et d'hébergement varie en fonction des particularismes de chacun (religion, travail, éloignement, situation conflictuelle, etc.), des aménagements sont donc possibles, voire souhaitables.
En cas de déménagement, la réforme de l’autorité parentale du 4 mars 2002 a créé un devoir d’information à la charge des parents.
Dés lors, l’époux qui déménage doit en informer l’autre parent afin que celui-ci puisse, au besoin, demander au juge aux affaires familiales une réorganisation du droit de visite et d’hébergement.
La demande se fera par l’intermédiaire de l’avocat lors d’un divorce ou après, par requête adressée au juge.
En cas de motif grave, il est possible de refuser ou de limiter un droit de visite et d’hébergement lorsque l’autorité parentale n’est pas exercée par les deux parents.
Le motif grave peut être tiré des mœurs ou du comportement du parent à qui va être confié l’enfant (violence, alcoolisme, enlèvement, relations conflictuelles avec un nouveau conjoint).
Cependant, ce motif grave ne peut résulter des conditions de logement du parent hébergeant.
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