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Lorsqu'ils sont propriétaires d'un bien immobilier commun, les époux doivent décider du sort de ce bien au moment du divorce à l'amiable. Plusieurs options s'offrent à eux : vendre, l'attribuer à un époux ou en rester propriétaires.
Voici cinq questions qui vont les aider à prendre leurs décisions.
Oui. Le notaire est obligatoire en présence d’un bien immobilier commun dans un divorce. Il doit établir un acte notarié, appelé « état liquidatif », pour attester du projet de partage.
Cet acte sera ensuite transmis aux avocats des époux, qui le joindront à la convention de divorce.
A noter qu'il est possible de faire établir l'état liquidatif par un notaire différent de celui chez qui sera déposée la convention.
Les époux peuvent vendre leur appartement pendant leur divorce. Le prix de la vente est alors réparti entre eux au moment du partage. Mais attention : le bien immobilier doit être définitivement vendu pour pouvoir engager la procédure de divorce.
Cette obligation peut allonger la procédure de divorce et des frais supplémentaires, appelés « droit de partage », sont appliqués à cette vente.
Pour éviter ces inconvénients, les conjoints ont une solution : vendre le bien avant d’entamer toute procédure de divorce.
Dans ce cas, il s’agit d’une vente classique et les frais de notaire sont pris en charge par l’acheteur. Il suffit ensuite de fournir l’attestation de vente à l’avocat.
Oui, c’est possible. Le bien immobilier peut être attribué à l'un des époux au moment du partage. En contrepartie, il doit racheter les parts de l’autre et lui reverser 50% de la valeur de l’appartement.
Cette somme est appelée « soulte ». En obtenant le bien, l’époux prend également en charge le remboursement du crédit qui l’a financé, dont il déduit alors en général la moitié du montant de la soulte.
Si les conjoints souhaitent garder l’appartement, ils doivent opter pour le régime d’indivision.
Une convention d’indivision est alors rédigée pour fixer :
Le régime d’indivision peut également être utile pour 2 raisons :
C’est déconseillé. En effet, la communauté de biens existe jusqu’à ce que le divorce soit prononcé. Ce bien peut donc être considéré comme un bien commun, et être obligatoirement partagé entre les conjoints.
Pour éviter les complications, il est préférable d’attendre que la procédure soit terminée.
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